Kim Dotcom veut faire appel de son extradition de Nouvelle-Zélande en direct sur YouTube
La justice américaine réclame aux autorité néo-zélandaises l'extradition du fondateur de l'ex-site de téléchargement gratuit Megaupload, qu'elle accuse de piratage massif. L'intéressé souhaite faire appel de cette décision... via une vidéo en ligne.
La requête, peu ordinaire, est étudiée actuellement par un juge néo-zélandais, a indiqué la chaîne BBC : Kim Dotcom souhaite faire appel de la demande d'extradition le concernant, formulée par les Etats-Unis aux autorités de la Nouvelle-Zélande, où il vit actuellement. Mais pas de n'importe quelle manière : le magnat d'internet souhaite s'exprimer à ce sujet, de manière officielle, en direct via la plateforme de vidéos YouTube.
Une demande à laquelle les Etats-Unis se sont formellement opposés...
NZ Media at court was asked & does not oppose live streaming (Thanks). US wants to stop it. Hoping the Judge will support transparency. 👍🏽
— Kim Dotcom (@KimDotcom) 29 août 2016
... ce qui n'a pas manqué d'indigner l'intéressé.
US defendsmass surveillance programs with"Ifyouhave nothingto hide, youhave nothingto fear" but opposes live streaming of myhearing.
— Kim Dotcom(@KimDotcom) 29 août 2016
La requête a été formulée par l'avocat de Kim Dotcom, Kim Schmitz de son vrai nom, le 29 août, lors du premier jour de l'audience d'appel qui se tient à Auckland, et qui devrait durer environ huit semaines.
A l'origine de cette demande d'extradition : le site Megaupload.com, fondé par l'excentrique entrepreneur et fermé en janvier 2012 par la justice américaine, qui l'accuse d'avoir fait perdre à l'industrie du cinéma et de la musique plus de 500 millions de dollars, en raison des téléchargements illégaux qu'il permettait.
En décembre dernier, la justice néo-zélandaise a statué que Kim Schmitz/Dotcom, de nationalité allemande, pouvait être transféré aux Etats-Unis afin de répondre des accusations de violation de copyright, de blanchiment d'argent et de racket dont il fait l'objet.
US defendsmass surveillance programs with"Ifyouhave nothingto hide, youhave nothingto fear" but opposes live streaming of myhearing.
— Kim Dotcom(@KimDotcom) 29 août 2016
En cas d'extradition et de procès aux Etats-Unis, l'homme encourt une peine pouvant aller jusqu'à 20 ans de réclusion.
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