Coup d'Etat en Turquie : les premières images des militaires prenant d'assaut l’hôtel d'Erdogan
Lors de la tentative de coup d'Etat, le président turc se trouvait dans un hôtel de la ville balnéaire de Marmaris, au Sud-Ouest de la Turquie. Les militaires putschistes ont pris d'assaut l'hôtel, mais il avait pris la fuite quelques minutes avant.
Dans la nuit du vendredi 15 au samedi 16 juillet, alors qu'une partie de l'armée tente de renverser le président turc Recep Tayyip Erdogan ce dernier se trouve en villégiature à Marmaris. Selon la châine CNN Turk, 25 soldats arrivés par hélicoptères seraient rentrés dans l’hôtel dans l'espoir d'arrêter le chef de l'Etat. Une vidéo de leur intervention a été diffusée par l'agence turque Anadolu Ajansi.
[Video] Cumhurbaşkanı Erdoğan'ın Marmaris'te kaldığı otele saldırı anı pic.twitter.com/PytOrZyeAJ
— ANADOLU AJANSI (@anadoluajansi) 17 juillet 2016
Sur la vidéo on peut voir les militaires arriver en hélicoptère puis à pied à l’hôtel. Dans la suite de la vidéo on peut visualiser les premières images depuis l'intérieur du bâtiment, où les impacts de balles laissent supposer des échanges de coup de feu lors de l'assaut.
Mais le président turc avait quitté les lieux quelques minutes plus tôt. Il avait décidé de se rendre à Istanbul en avion pour rassurer ses partisans, vol en avion durant lequel des chasseurs des putschistes auraient eu Erdogan dans leur ligne de mire.
Coup d'Etat en #Turquie : les avions putschistes auraient eu Erdogan dans leur ligne de mire https://t.co/ikvaIy7v14pic.twitter.com/xT9Et5C2Ki
— RT France (@RTenfrancais) 17 juillet 2016
A plusieurs reprises, le chef de l'Etat turc a donc frôlé la capture ou la mort par les militaires putschistes.
Désormais, la situation est «entièrement sous contrôle», avait affirmé dans samedi après-midi le premier ministre, Binali Yildirim. La nuit précédénte, plusieurs affrontements avaient éclaté à Ankara et Istanbul entre militaires rebelles, troupes fidèles au régime et des dizaines de milliers de personnes descendues dans les rues.
Le bilan humain est particulièrement élevé : 161 morts et 1 440 blessés dans les forces loyalistes et chez les civils, selon le premier ministre, tandis que, d'après le chef de l'armée, 104 insurgés auraient été abattus.