Boris Johnson promu chef de la diplomatie britannique et autres nominations de Theresa May
L'ancien maire de Londres et figure de proue du camp du Brexit, Boris Johnson, a été nommé le 13 juillet ministre des Affaires étrangères, ont annoncé les services du nouveau Premier ministre Theresa May. Les internautes n'ont pas tardé à réagir.
«La reine a approuvé la nomination de Boris Johnson en tant que ministre des affaires étrangères», a déclaré Downing Street dans un communiqué.
Une nomination qui déchaîne les passions sur Twitter. Un homme politique atypique, connu pour ne pas mâcher ses mots, que certains ont du mal à imaginer à la tête de la diplomatie du royaume.
So we've got Philip Hammond tackling the economy and Boris Johnson tackling your kids. Sorry Earth pic.twitter.com/H8uzykbCdt
— Jack Price (@JackPrice89) 13 juillet 2016
Et donc Boris Johnson est nommé ministre des Affaires étrangères par Theresa May #ForeignOfficepic.twitter.com/OQQH4aMHAD
— Olivier du Jaunet (@Odujaunet) 13 juillet 2016
Boris Johnson is #UK's new FM and would then be leading the EU negotiations.
— Dima S. ديمة (@YasminWaQahwa) 13 juillet 2016
Tarantino is indeed directing 2016 pic.twitter.com/zUY8Pl4QCE
'Boris Johnson appointed Foreign Secretary'. pic.twitter.com/EUoW77Seei
— Sophie (@Foo_Sophie) 13 juillet 2016
Boris Johnson has been appointed foreign secretary. What could possibly go wrong? pic.twitter.com/GkFcfJ2l0F
— Lynsey Spence (@Sidekick28) 13 juillet 2016
Boris Johnson negotiating with European countries..? #BorisJohnson#reshufflepic.twitter.com/T0ZaVfxXOE
— Bio Detectives (@BioDetectives) 13 juillet 2016
With Boris Johnson now in charge of MI6, the UK will have a new class of spy pic.twitter.com/S0cpVjfCoD
— John Kolm Murray (@jkolmmurray) 13 juillet 2016
Boris Johnson's phone right now pic.twitter.com/CNwfFUX9U3
— TerryMcHugh (@TerryMc_Hugh) 13 juillet 2016
Nombreux sont ceux qui mettent en doute les talents de Boris Johnson en matière de diplomatie internationale. Ils lui reprochent notamment d’avoir publié en avril dernier une tribune dans le journal Sun dans laquelle il dénonçait l'«hypocrisie» de Barack Obama, l’accusant d'être «le symbole de l'aversion ancestrale de l'Empire britannique d'un président en partie kényan».
Boris Johnson nommé ministre des affaires étrangères? Décidément l'humour anglais .... #Brexit
— Pauline (@aventuriere88) 13 juillet 2016
Ministre du Brexit
Ce nouveau gouvernement dispose d'un ministère unique et qui n'avait jamais existé auparavant : le ministère du Brexit. Et pour cette tâche qui s'annonce pour le moins délicate, Theresa May a fait le choix, pour le moins curieux, d'y nommer David Davis, qui n'est autre que l'ancien secrétaire d'Etat à l'Europe qui a toutefois milité en faveur du Brexit.
minister for brexit david davis somewhat reminds me of minister of magic cornelius fudge
— Aleks Gjorgievska (@alekswrites) 13 juillet 2016
En nommant le pro-Brexit David Davis ministre chargé d'organiser la sortie du RU de l'UE, Theresa May signe sa volonté de peser à Bruxelles
— Emmanuel Cugny (@EMMANUELCUGNY) 13 juillet 2016
Philip Hammond aux Finances
Soutien de la première heure de Theresa May dans la course au 10, Downing Street, eurosceptique comme elle, mais qui avait choisi comme elle encore de défendre le maintien dans l'Union européenne derrière David Cameron, il est ainsi récompensé.
Son arrivée aux Finances signe en revanche le désaveu de George Osborne qui se rêvait, il y a encore quelque mois, en Premier ministre.
🇬🇧 #TheresaMay nomme Philip Hammond ministre des #Finances, camouflet pour @George_Osbornehttps://t.co/SQRfDkpRrfpic.twitter.com/q9qwcY09og
— RT France (@RTenfrancais) 13 juillet 2016
George Osborne, dont Downing Street a précisé qu'il avait démissionné du gouvernement, paie en quelque sorte son engagement total dans le camp du maintien dans l'UE.
Ses mises en garde alarmistes contre les conséquences économiques d'un Brexit ont signé sa communauté de destin avec David Cameron, qui a annoncé sa démission le 24 juin, au lendemain du référendum.