Theresa May devient officiellement la deuxième femme Premier ministre britannique
- Avec AFP
Officiellement investie comme Première ministre britannique, Theresa May a promis mercredi de relever le défi du Brexit et de construire «un nouveau rôle audacieux et positif» hors de l'Union européenne pour son pays.
Theresa May, qui devient la deuxième femme à prendre les rênes d'un exécutif britannique après Margaret Thatcher (1979-1990), veut aussi garantir «la justice sociale» et le maintien de l'unité du Royaume-Uni, menacé d'éclatement par la sortie de l'UE.
La nouvelle Première ministre Theresa May s'est engagée mercredi à protéger l'«union» du Royaume-Uni et à travailler à un pays qui fonctionne «pour tout le monde», dans son premier discours de chef de gouvernement.
.@Theresa_May arrives at Buckingham Palace for audience with the Queen https://t.co/K6pbNn362qhttps://t.co/rKe5JtJ7zn
— BBC Breaking News (@BBCBreaking) 13 juillet 2016
«Nous croyons en l'union: le lien précieux entre l'Angleterre, l'Ecosse, le Pays de Galles et l'Irlande du Nord», a-t-elle dit devant le 10, Downing street. Elle a ajouté vouloir que «le pays ne travaille pas pour quelques privilégiés mais pour tout le monde», promettant de lutter contre les inégalités persistantes dans le pays.
Theresa May is Queen #Elizabeth’s 13th #British Prime Minister.
— Faruk (@farukonalan) 13 juillet 2016
Winston #Churchill > Therasa #May
1952 > 2016 pic.twitter.com/ZIVOjirij4
L'ancienne ministre de l'Intérieur, 59 ans, s'est vu confier la responsabilité de former le nouveau gouvernement conservateur par la reine Elizabeth II lors d'une audience privée à Buckingham Palace.
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Les Européens veulent rapidement négocier avec Londres
Elle hérite d'un Royaume-Uni que le référendum a laissé sens dessus dessous, entre turbulences économiques et pression des dirigeants de l'UE pour que Londres engage au plus vite la procédure de divorce.
«J'ai hâte de travailler étroitement avec vous et d'apprendre vos intentions à ce sujet», l'a aussitôt pressée M. Juncker dans une lettre diffusée sur Twitter.
My warmest congratulations to @theresa_may - I look forward to working closely with you and wish you every success pic.twitter.com/lG1hWw36aO
— Jean-Claude Juncker (@JunckerEU) 13 juillet 2016
Le président français François Hollande a souhaité que les négociations pour la sortie du Royaume-Uni de l'UE "soient engagées le plus rapidement possible", dans une conversation au téléphone avec Mme May, selon la présidence française.
Tandis que la chancelière allemande Angela Merkel a souligné auprès d'elle la nécessité de poursuivre "des relations amicales éprouvées", selon son porte-parole.
"Nous ne pouvons nous permettre une longue période d'incertitude", avait déjà affirmé le Premier ministre belge, Charles Michel, considérant que dans l'intérêt des deux parties, UE comme Royaume-Uni, "il conviendra de clarifier la situation".
#TheresaMay répond à #Hollande et #Merkel qu'elle veut du temps avant négociations #Brexithttps://t.co/PeE9ESGBHbpic.twitter.com/lng7gS6Nlh
— RT France (@RTenfrancais) 13 juillet 2016
Le président russe Vladimir Poutine s'est quant à lui dit prêt à "un dialogue constructif" avec Mme May.
Un «sommet ou une rencontre» sur les suites du Brexit entre le président français François Hollande, la chancelière allemande Angela Merkel et le président du Conseil italien Matteo Renzi se tiendra fin août en Italie.
Theresa May, une eurosceptique qui avait rejoint le camp du maintien dans l'UE pendant la campagne référendaire, n'a pas dévoilé ses intentions mercredi.
Elle avait prévenu auparavant qu'elle ne comptait pas activer l'article 50 du Traité de Lisbonne -qui lance le processus de sortie de l'UE- avant la fin de l'année.