Le prochain documentaire d'Oliver Stone pointe du doigt l'implication américaine en Ukraine (VIDEO)
Réalisateur d'une vingtaine de films, Oliver Stone a choisi cette fois-ci de s'interroger sur les tenants et les aboutissants de la crise ukrainienne. Un sujet qui risque de susciter encore une vague de polémiques...
Oliver Stone est un réalisateur américain connu pour ses œuvres engagées, dénonçant la guerre du Viêt Nam dans «Platoon», l'enquête sur l'assassinat de John F. Kennedy dans «JFK»... Plusieurs fois oscarisé, il est aussi l'auteur de plusieurs documentaires comme «Personna non grata» sur le conflit israelo-palestinien ou «une autre Histoire de l'Amérique».
Dans ce nouveau film intitulé «Ukraine on Fire», le réalisateur souligne l'implication de Washington et l'engagement des groupes paramilitaires d'extrême droite dans la l'organisation de la Révolution ukrainienne. Une prise de position qui prend le contre-pied de la situation décrite jusque là par les médias américains «mainstream». Dans la bande annonce apparue il y a quelques jours sur internet, on peut voir le réalisateur de «Platoon» interroger Vladimir Poutine ou le président déchu Viktor Ianoukovitch, pour leur laisser exprimer leur appréciation de la situation en Ukraine. Oliver Stone laisse aussi la parole à des personnalités américaines comme le célèbre journaliste d'investigation Robert Perry, qui déclare : «Nous sommes en présence de véritables néo-nazis qui ont été armés et utilisés par le gouvernement américain».
Un documentaire qui risque de susciter les mêmes critiques que celui diffusé par Canal Plus : «Ukraine, sous les masques de la Révolution». Ce dernier, réalisé par le journaliste Paul Moreira et diffusée sur la chaîne cryptée en en janvier 2016, avait suscité l'ire de l'ambassade ukrainienne en France, et les critiques acerbes d'une partie de la presse. Les quotidiens Libération et Le Monde notamment, avaient dénoncé le manque d'impartialité dont aurait fait preuve le documentaire.
Un reportage de Canal+ sur le #Maïdan vilipendé par les médias et menacé de déprogrammationhttps://t.co/T7uXwVuyxkpic.twitter.com/9nGUbS0wH9
— RT France (@RTenfrancais) 1 février 2016