Etats-Unis et Russie franchissent un cap dans leur coopération concernant le cessez-le-feu syrien
Les militaires russes et américains ont trouvé un «mécanisme effectif» permettant de maintenir la cessation des hostilités en Syrie, a noté le chef du Centre pour la réconciliation, ajoutant que le niveau de violence avait diminué depuis février.
«La partiee américain travaille avec des groupes d’opposition et a été capable de les convaincre que le «régime de silence» doit être observé», a fait savoir aux journalistes le lieutenant général Sergueï Kouralenko, chef du centre à la base aérienne de Khmeimim.
Il a souligné qu'aucun bombardement n'avait été enregistré dans l’est de Ghouta, dans la province de Rif Dimashqin, dans le sud-ouest de la Syrie. «Ces tâches sont respectées et par la partie américaine et par les forces gouvernementales [de la Syrie]», a-t-il précisé.
Quant au niveau de violence en Syrie, selon Sergueï Kouralenko, il a sensiblement diminué depuis le moment où le cessez-le-feu négocié par la Russie et les Etats-Unis a été lancé à la fin de février, recevant le soutien de différents groupes armés d’opposition. Les groupes terroristes tels que Daesh et le Front al-Nosra ne font pas partie de l’accord.
«Depuis la création du Centre le 27 février, le niveau de violence a fortement chuté. Le nombre [d'incidents lors de] bombardements a été divisé par huit des deux côtés», a indiqué le représentant russe.
#Syrie Les militaires russes et américains négocient en ce moment le cessez-le-feu à #Alephttps://t.co/UPK6DyILNKpic.twitter.com/USqrZVLVMV
— RT France (@RTenfrancais) 3 mai 2016
Bien que des tensions aient été observées à quelques reprises au nord de Lattaquié, d’Alep et dans certaines zones de la province de Damas, de façon générale la situation se stabilise en Syrie, a-t-il confié.
Alep, l'une des plus grandes villes de Syrie, reste une zone de tensions entre les différents belligérants prenant part à la guerre civile, et la ville continue d'être aux mains de différentes milices, pro ou anti-gouvernementales.
Mardi, une attaque commanditée par des rebelles radicaux a visé un hôpital à Alep qui était sous contrôle des forces de Damas, a rapporté l’agence Sana ajoutant qu’au moins trois morts et une douzaine de blessés étaient à déplorer.