Primaire républicaine dans le Wyoming : Ted Cruz réduit son retard sur Donald Trump
Le sénateur du Texas, Ted Cruz, a remporté l'intégralité des 14 délégués de la convention républicaine du Wyoming, réduisant ainsi l'écart qui le sépare du favori des sondages, Donald Trump, qui fait jusqu'à maintenant la course en tête.
Le Wyoming n’organise pas de primaire pour déterminer son favori dans la course à l'investiture républicaine. Il met sur pied une convention locale, qui a eu lieu le 16 avril à Casper, dans laquelle ont siégé 475 représentants locaux du Parti républicain, chargés de désigner les 14 délégués de l'Etat. En mars, 12 délégués avaient déjà été choisis par chacun des comtés de l’Etat. Dix avaient été remporté par Ted Cruz.
La candidat anti-avortement tente d’empêcher Donald Trump d'obtenir les 1 237 délégués qui feraient de lui le candidat du républicain à l'élection présidentielle de novembre prochain qui sera désigné lors de la convention du Pari qui se réunira à Cleveland, du 18 au 21 juillet. Ted Cruz a emporté l'adhésion des délégués dans dix Etats, soit pour l'instant un total de 559. Il est toujours en retard par rapport à Donald Trump qui dispose d'une avance de 196 délégués après s'être imposé dans 21 Etats.
Lire aussi : Ivana Trump : «Nous avons besoin des immigrés. Qui va nettoyer derrière nous ?»
Vers une convention «négociée» ?
Pour l'emporter en juillet, le milliardaire new yorkais qui caracole en tête des sondages doit gagner près de 60% des primaires qui restent avant la convention de Cleveland. Si ce n'est pas le cas, Cleveland vivra une convention «négociée», au cours de laquelle le parti, qui tente par tous les moyens d'empêcher la victoire de Donald Trump, pourrait désigner un candidat différent de celui qui est arrivé en tête des primaires.
Alors qu'il n'avait pas fait campagne dans le Wyoming, Donald Trump s'est exprimé à Syracuse, dans l’Etat de New York, où la primaire républicaine aura lieu le 19 avril. «Ils deviennent fous, ils sont en colère. Les chefs leur ont volé leur vote», a déclaré le miliardaire au sujet de ses partisans et de l'attitude des dirigeants du parti républicain.
Lire aussi : L'ONU appelle à voter contre Donald Trump, un candidat «dangereux»