Paris, Rennes, Strasbourg, Nantes ou encore Lyon, la mobilisation générale contre la loi proposée par la ministre du Travail, Myriam El Khomri, a rassemblé, samedi 9 avril, environ 120 000 Français.
Entre 18 000 et 20 000 manifestants auraient défilé à Paris, selon la police, alors que les syndicats parlent de 110 000 personnes.
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La colère monte chez les manifestants
A Paris, Rennes et Nantes, les chants des manifestants ont de nouveau laissé place à de violents affrontements entre casseurs et forces de l’ordre. Vingt-six personnes ont été interpellées, dont neuf à Paris, selon le ministère de l’Intérieur.
A Rennes, la manifestation a dégénéré en un échange de projectiles et de gaz lacrymogènes entre les manifestants et les policiers. Plusieurs personnes auraient été blessées, dont un journaliste qui a été transporté à l’hôpital après avoir reçu une grenade lacrymogène sur la tête.
Mais ce n’est pas tout. Au fur et à mesure que les manifestations se répètent, les manifestants rejettent leur colère et leur exaspération sur les symboles d’une société qu’ils contestent. Les banques sont les premières à en être la cible.
Des pierres sont jetées sur les vitrines, les distributeurs sont vandalisés, les façades sont taguées.
Le mouvement «Nuit debout» a également été le théâtre de plusieurs actes de violence contre des banques partout en France.