Harvard épure l'emblème de son université de droit, souvenir de l'esclavagisme

Harvard épure l'emblème de son université de droit, souvenir de l'esclavagisme© Capture d'écran Facebook Harvard must fall
Une élève tient une pancarte contre l'emblème de l'université
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Un comité composé d'universitaires, étudiants et administrateurs de la prestigieuse école de droit de Harvard avait proposé dans un rapport de changer le symbole de l'institution, qui est actuellement lié à une famille esclavagiste.

Cette proposition, finalement adoptée suite à une mobilisation d'une partie des étudiants de l'université, doit donner lieu à une épuration de toute trace de l’emblème de la famille Royall, mécène de la prestigieuse université au passé esclavagiste. D’ici fin avril, le symbole des trois gerbes de blés laissera en effet place à un blason ne comportant que la mention «Veritas» [vérité en latin]. Site internet, documents administratifs, bâtiments, merchandising… d’ici à la fin avril l’identité visuelle de la prestigieuse faculté de droit aura totalement changé.

Les rapporteurs du comité estimaient que l'université «d'aujourd'hui est très différente de ce qu'elle était en 1937, où les armes d'un propriétaire d'esclaves pouvaient être reprises dans son symbole officiel sans que personne n'y voie le lien avec l'esclavage», ajoutant que «si l'école de droit doit avoir un symbole officiel, il doit mieux représenter ses valeurs, ce qui n'est pas le cas du sceau actuel».

Le sceau de la Harvard Law School, choisi en 1937, est inspiré de celui de la famille d'Isaac Royall qui, à son décès en 1781, a légué des terres à l'université pour lui permettre de créer la première chaire de professeur de l'école de droit. Le père d'Isaac Royall, également nommé Isaac, a fait fortune dans la traite des esclaves et le commerce triangulaire, dans le Massachusetts (nord-est) et à Antigua, une île des Caraïbes située non loin au nord de la Guadeloupe.

Il était connu pour traiter ses esclaves avec cruauté et pour avoir brûlé vif, pendu ou soumis au supplice de la roue plusieurs dizaines d'entre eux en 1736 pour réprimer une mutinerie.

Lire aussi : Le drapeau confédéré, que le début ? D’autres symboles qui peuvent devenir de l’histoire ancienne

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