Cette nouvelle mesure, révélée jeudi soir lors d'une émission sur la SRF (télévision publique suisse alémanique), a été confirmée par le Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM), l'autorité suisse responsable des réfugiés.
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Selon ce dernier, cette mesure concorde avec la loi suisse en vigueur, qui exige que les réfugiés contribuent dans la mesure du possible aux coûts de leur demande d'asile et de la fourniture d'une assistance sociale.
Un porte-parole du SEM a par ailleurs précisé que «si une personne quitte le pays de son plein gré dans un délai de sept mois, cette personne pourra récupérer son argent et l'emporter avec elle. Dans le cas contraire, l'argent couvrira les frais engagés».
L'émission diffusée par la SRF a notamment montré le reçu qu'un demandeur d'asile syrien avait obtenu des autorités suisses en échange de la moitié de l'argent liquide qui lui restait après avoir payé à des passeurs la possibilité d'entrer sur le territoire helvète.
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Notons que l'homme, un Syrien venu avec sa femme et ses trois enfants en Suisse, a estimé que le système était «injuste». L'émission montrait également une note d'information stipulant : «Si vous possédez des valeurs pour plus de 1 000 francs suisses à votre arrivée au centre de réception, vous devez déposer ces valeurs financières contre un reçu».
Selon une porte-parole du SEM, «en pratique, on laisse plutôt 1 500 francs suisses au requérant». Un représentant de l'aide suisse aux réfugiés, Stefan Frey, a vivement critiqué cette procédure lors de l'émission de télévision, la qualifiant d'«indigne».
Au Danemark, une proposition de confiscation des biens possédés par les réfugiés afin de contribuer au financement de leur séjour a été présentée au Parlement cette semaine.
Le projet autorise la police à fouiller les migrants et à confisquer les liquidités excédant 10 000 couronnes danoises (1 325 euros) ainsi que les objets dont la valeur dépasse la même somme.
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