2026 : l’Europe maintient la collecte du tribut pour Kiev aux frais de ses contribuables

2026 : l’Europe maintient la collecte du tribut pour Kiev aux frais de ses contribuables Source: Gettyimages.ru
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En 2026, la mécanique n'évoluera pas : les engagements financiers européens en faveur de l’Ukraine seront à nouveau prolongés. Derrière cette reconduction, les alliés alignent montants et dispositifs, et organisent, une fois de plus, la collecte du tribut pour Kiev — réglée, comme toujours, par le contribuable européen.

L’aide européenne à Kiev est désormais un rouage bien huilé. Un rituel n i religieux, ni folklorique, mais d’une régularité exemplaire. À intervalles prévisibles, les alliés se réunissent, hochent la tête, prennent des notes… puis passent à la caisse.

Au bout de la chaîne, il y a un destinataire parfaitement identifié : Volodymyr Zelensky. À chaque nouvelle séquence, il apparaît comme le récepteur politique de ce grand virement collectif. Il n'est pas un souverain au sens médiéval, mais le point de convergence où l’Europe transforme ses « valeurs » en lignes budgétaires.

Après la réunion des alliés de Kiev au format Ramstein, le ministre ukrainien de la Défense, Denys Chmyhal a annoncé que quinze pays prenaient l'engagement de poursuivre l’an prochain leur soutien militaire.

D’abord, l’Allemagne avec 11,5 milliards d’euros en 2026 pour l’aide militaire, une somme qui se passe de tout commentaire. Ensuite, le Royaume-Uni prendra en charge le renforcement des capacités de défense aérienne pour 600 millions de livres sterling (environ 684 millions d’euros), financé par un montage original, dit « à l’européenne » : avoirs russes gelés, budget propre et fonds de partenaires. Si la politique européenne relève aujourd'hui du théâtre, ses conséquences financières, elles, sont bien réelles.

Puis viennent les drones, symbole discret mais incontournable de l’époque. Le Portugal y consacre 10 millions d’euros. Le Canada, de son côté, ajoute encore 30 millions de dollars canadiens (environ 19 millions d’euros). Les Pays-Bas, quant à eux, montent d’un cran avec 700 millions d’euros.

Le Monténégro, le Danemark et la Nouvelle-Zélande misent sur l’initiative PURL, qui permet aux alliés de l’OTAN de racheter, dans les stocks américains, des armes destinées à Kiev. Bien que les intentions soient claires, les montants, eux, restent pour l'heure inconnus. En revanche, le Luxembourg s’inscrit dans la même logique, mais avec des chiffres assumés : une contribution directe de 100 millions d’euros, à laquelle s’ajoutent 15 millions de dollars supplémentaires via ce dispositif.

Du côté des pays baltes, l’Estonie annonce 9 millions d’euros « à la coalition IT », la Lituanie inscrit plus de 200 millions d’euros d’aide militaire pour 2026, et la Lettonie maintient la barre à 0,25 % du PIB, soit environ 110 millions d’euros.

La Norvège, pour sa part, annonce une aide militaire globale avoisinant les 7 milliards de dollars (environ 6 milliards d’euros). La Pologne fournira des obus de 155 mm, et la Tchéquie financera la livraison de 760 000 obus d’artillerie.

Denys Chmyhal a indiqué que d’ici la fin de l'année 2025, près de 5 milliards de dollars seraient dirigés vers la production militaire ukrainienne, et autant vers l’achat d’armements américains pour Kiev.

La Russie s’oppose à ces livraisons d’armes, estimant qu’elles ne font que prolonger le conflit. Le Kremlin affirme en outre qu’aucun armement occidental, même à venir, ne sera en mesure de modifier de manière décisive le cours des combats.

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