Il s'agit maintenant de déterminer quels seront les moyens engagés. Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l'OTAN a déclaré à Reuters que «nous avons contenu d'un paquet de mesures» qui vise notamment a éviter d'autre tirs sur les avions russes. Il a aussi évoqué l'instabilité de la région et de la situation à la frontière turc-syrienne soulignant qu'il s'agissait là d'une mesure défensive.
Pour rappel la Turquie a abattu l'avion russe SU-24, fin novembre. Un acte qui a raviver les tensions entre les deux pays. L'avion aurait violé l'espace aérien turc, une explication démentie par Moscou. Les responsables américains ont également considéré que la décision de la Turquie d'abattre l'avion militaire russe qui avait fait une brève incursion dans son espace aérien était «inutile et excessive».
A la suite de cette affaire la Russie a imposé des sanctions économiques contre la Turquie, interdisant à certains produits turcs l’accès à la Russie. L'OTAN prend un risque à envoyer de l'aide militaire à la Turquie, alors que cette dernière est soupçonnée de jouer un double-jeu et n'a pas clarifiée ses intentions.