Ce qu’il faut savoir sur les grandes conférences de presse de Vladimir Poutine
© Ramil Sitdikov Source: Sputnik
Chaque année le président russe répond en direct aux questions des journalistes. RT a sélectionné les éléments les plus emblématiques de ses conférences de presse précédentes.
Vladimir Poutine tient ses grandes conférences de presse annuelles depuis 2001. Aujourd’hui, c’est la onzième, car de mai 2008 à mai 2012, il ne s’est pas livré à cet exercice alors qu’il était Premier ministre, comme en 2005, où il avait privilégié une séance de questions-réponses avec les citoyens russes.
La durée de cette rencontre entre le président et les journalistes n’est pas fixée. Vladimir Poutine décide lui-même d’y mettre fin. Le record a été établi en 2008 avec une conférence de presse de 4 heures 40 minutes. Normalement, la durée de l’événement varie entre trois et quatre heures.
Cette année, un nombre record de journalistes, 1 392, sont accrédités pour l’événement. Chaque année leur nombre augmente. Ainsi, lors de la première grande conférence de presse en 2001 s’est faite en présence de quelque 500 journalistes. Mais le nombre de questions n’est tout de même pas lié au nombre de journalistes.
Lors de ses conférences de presse, Vladimir Poutine ne répond pas seulement aux questions politiques, économiques et sociales, mais aussi aux questions bizarres. Ainsi, en 2012, il avait été interrogé sur «la fin du monde» et on lui avait demandé si Gérard Depardieu recevrait la citoyenneté russe, donnant ainsi un aperçu de son sens de la répartie.
La conférence de presse de 2013 avait eu un retentissement inattendu. Alors que le président russe avait mis un terme à la séance de questions-réponses, il avait lâché en quittant la salle à une poignée de journalistes que l’ancien PDG de Ioukos, Mikhaïl Khodorkovski alors prisonnier dans un camp, avait déposé un recours en grâce et qu’il serait amnistié.
L’année dernière quand les relations entre la Russie et l’Occident se sont détériorées, le président avait comparé la Russie à un ours.
