Sondage : plus d'un tiers des citoyens de 14 pays européens estiment que l'UE s’effondrera dans les 20 prochaines années
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Un Européen sur trois juge probable l'effondrement de l'UE d'ici 20 ans, révèle une enquête du European Council on Foreign Relations. Ce pessimisme est particulièrement élevé en Bulgarie (52 %), en Suisse (46 %) et en France (41 %).
Plus d'un tiers des Européens pensent que l'effondrement de l'UE dans les 20 prochaines années est probable, selon une enquête du think-tank pan-européen European Council on Foreign Relations [Conseil européen pour les relations internationales].
D'après les données reçues, 37 % des résidents européens considèrent que l'effondrement de l'UE dans les 20 prochaines années est assez probable ou très probable, tandis que 12 % ne peuvent donner une réponse univoque à cette question.
Le scepticisme le plus flagrant quant à l'avenir de l'Union européenne s'observe en Bulgarie, où 52 % des résidents prédisent l'effondrement possible de l'UE. En Suisse ce chiffre est de 46 %, %, en France de 41 %, en Roumanie de 40 %, en Grande-Bretagne de 40 %, en Hongrie de 40 %, au Portugal de 39 %, en Allemagne de 39 %, en Pologne de 37, en Italie de 36 %, en Estonie de 32 %, en Espagne de 31 % et au Danemark 17%.
Le sondage a également été réalisé en Ukraine, où 28 % des habitants estiment que l'UE risque de se diviser dans un avenir proche.
Ce sondage comportait d'autres questions, notamment celle de savoir si l'UE est une force capable de concurrencer sur un pied d'égalité des leaders mondiaux tels que les États-Unis ou la Chine. En moyenne, 43 % de la population des pays européens pensent que l'UE n'est pas un acteur politique capable de rivaliser avec les pays susmentionnés.
L'opinion la plus pessimiste à cet égard est celle des personnes interrogées en Suisse, où cet indicateur concerne 55 % de la population alors qu'il correspond en Allemagne et en Pologne à 48 % de la population, en France, au Danemark et en Hongrie à 46 %, en Italie à 45 %, en Grande-Bretagne à 44 %, en Espagne à 40 %, en Bulgarie à 39 %, au Portugal à 34 %, et en Estonie à 30 %.
L'enquête a été menée dans 14 pays en novembre 2024 auprès de 18 507 participants, la marge d'erreur n'a pas été précisée.
