Les Gazaouis pourraient être envoyés au Puntland, au Somaliland ou au Maroc

Selon la chaîne israélienne N12, l'administration Trump songerait à envoyer les Gazaouis au Puntland, au Somaliland ou au Maroc. Les deux régions de la corne de l'Afrique de l'est souhaitent d'ailleurs une reconnaissance internationale. Une réunion entre Washington et les pays arabes doit avoir lieu dans le courant du mois de février.

L’administration américaine envisagerait trois nouveaux points de chute pour les réfugiés de Gaza, après l’annonce du président Donald Trump de son intention de prendre le contrôle de l'enclave palestinienne et de relocaliser ses habitants pour reconstruire la zone, a rapporté la chaîne israélienne N12 et citée le 5 février par le Jerusalem Post.

Les trois régions envisagées sont le Maroc, le Puntland et le Somaliland. D'après la même source, ces territoires auraient en commun leur forte dépendance au soutien américain. Le Somaliland et le Puntland, qui sont situés à la pointe de l'Afrique de l'est, cherchent une reconnaissance internationale, tandis que le Maroc est impliqué dans un «conflit territorial» au Sahara occidental, est-il ainsi stipulé.

Une réunion entre les États-Unis et les pays arabes

Ces rapports de presse interviennent après que Donald Trump ait déclaré au Jerusalem Post qu’il pensait que la Jordanie et l’Égypte ne refuseraient pas d’accueillir des réfugiés gazaouis, après une réunion avec Benjamin Netanyahou à la Maison-Blanche le 4 février. «Ils ne me diront pas non. Je veux retirer tous les habitants de Gaza. Cela arrivera» a-t-il affirmé.

Donald Trump a également exprimé son point de vue sur la situation de Gaza, affirmant que «cela n’a jamais fonctionné» et qu’il considère la région différemment de la plupart des gens. Il a suggéré que les Gazaouis devraient recevoir «un bon, beau et nouveau territoire», dont la construction et l'habitabilité seraient financées «par des gens». 

De leur côté, les pays arabes ont tous rejeté catégoriquement la proposition de Donald Trump. Une réunion entre les États arabes et les États-Unis doit avoir lieu dans le courant du mois de février. Le président Abdel Fattah el-Sissi est d'ailleurs attendu prochainement à Washington pour aborder cette question.