Rutte : les membres de l'OTAN devraient dépenser plus en matière de défense
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Mark Rutte a appelé le 13 janvier les États membres de l'OTAN à dépenser «plus de 3 %» de leur PIB pour la défense. Selon lui, les 2% actuels ne suffisent pas à garantir la sécurité de l'alliance, bien que seuls 23 des 32 membres du bloc militaire occidental atteignent ce seuil.
Les efforts budgétaires des membres de l'Alliance atlantique devraient à l'avenir dépasser 3% du PIB , a déclaré le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, devant les députés européens le 13 janvier. Selon lui, le seuil de 2% du PIB, que seuls 23 des 32 membres de l'OTAN ont atteint jusqu'à présent, ne permet plus d'assurer la sécurité de l'alliance.
«Pour être honnête, 2% ne suffisent pas pour rester en sécurité dans les années à venir. En tant que parlementaires, vous savez bien que la sécurité n'est pas gratuite» a déclaré le Secrétaire général de l'OTAN aux eurodéputés. «Si vous effectuez des achats communs et utilisez la NSPA», l'Agence de l'OTAN de soutien et d'approvisionnement, «et tout le reste au sein de l'OTAN et de l'UE, alors vous pourrez déduire les achats communs, vous pouvez déduire l'innovation», a-t-il ajouté.
Cette annonce de Mark Rutte survient alors que le président élu américain Donald Trump a déclaré que les alliés de l'OTAN devraient investir «5%» de leur PIB dans leur défense. «Ils peuvent tous se le permettre» avait-il assuré, le 7 janvier. Un objectif que n'entendrait pas atteindre l'OTAN, avait rapporté Reuters, citant des représentants de l'Alliance, mais ceux-ci était prêt à augmenter leur niveau de dépenses.
Si devant les eurodéputés le secrétaire général de l'Alliance atlantique n'a pas explicitement mentionné cet objectif de Donald Trump, il a souligné que compte tenu des besoins capacitaires découlant du processus de planification interne de l'OTAN, le nouvel objectif devrait être supérieur à 3%.
En décembre dernier, Mark Rutte avait déjà exhorté les citoyens européens et canadiens à «faire des sacrifices», notamment en réduisant les dépenses sociales, afin d'augmenter celles de la défense afin d'«empêcher la prochaine grande guerre sur le territoire de l’OTAN». «Les Européens consacraient bien plus que 3% de leur PIB à la défense» avait-il déjà déclaré, évoquant la Guerre froide.
