«Ce sera l'enfer» : Trump réitère ses menaces sur le Hamas s'il ne libère pas les otages
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À l'approche de son investiture prévue le 20 janvier prochain, Donald Trump a réitéré son avertissement au Hamas, l'exhortant à libérer les otages encore présents dans l'enclave palestinienne avant son retour à la Maison Blanche.
Le président élu des États-Unis a une nouvelle fois haussé le ton au sujet du Hamas et de la libération des otages de l'enclave palestinienne.
Dans une interview accordée au chroniqueur conservateur Hugh Hewitt diffusée le 6 janvier, Donald Trump a réitéré son avertissement au Hamas, lancé début décembre, promettant que «ce sera l'enfer si les otages ne sont pas libérés» avant son investiture le 20 janvier.
«Je n'ai pas besoin d'entrer dans les détails, mais ce ne sera pas juste un "ne faites pas ça"», a-t-il déclaré. «Ces otages doivent sortir, ils doivent sortir maintenant», a-t-il insisté.
À ce jour, sur les 251 personnes prises en otage par le Hamas le 7 octobre, 96 sont encore dans la bande de Gaza dont 34 ont été déclarées mortes par l'armée israélienne.
«Je suis avec Israël»
«Je suis avec Israël, c'est évident pour tout le monde», a affirmé l'ancien président, avant d'ajouter : «Mais je dois aussi dire que je suis pour la paix. Il est temps. Ce conflit dure depuis trop longtemps».
À ce sujet, des négociations indirectes ont repris à Doha entre le mouvement palestinien gazaoui et les autorités israéliennes. Un responsable du Hamas a indiqué le 5 janvier à une agence de presse française qu'il était prêt à libérer 34 nouveaux otages, sans préciser s'ils étaient vivants ou morts.
Alors que le Hamas avait publié une vidéo d'une otage israélienne le 4 janvier, Benjamin Netanyahou, Premier ministre israélien avait souligné dans un message sur la plateforme X qu'«Israël continue[rait] de travailler sans relâche pour ramener Leary et toutes les personnes enlevées chez eux, et que même en ce moment, les efforts se poursuivent sur tous les fronts».
Il a également averti que «quiconque ose blesser Leary ou l'une de nos personnes enlevées aura du sang sur la tête». «Nous continuerons à nous battre jusqu'à ce que tous nos fils et nos filles soient de retour au sein de leurs familles», a-t-il par ailleurs réitéré.
