Le sommet du D-8 au Caire, avec la présence de l’Iran et la Turquie, table sur la jeunesse
Dans le cadre du 11e sommet du D-8, le Caire a rassemblé les dirigeants des huit pays membres de cette organisation de coopération économique et commerciale, afin de traiter des problématiques liées à la jeunesse ainsi qu'au soutien des petites et moyennes entreprises.
Le Caire a réuni le 19 décembre les dirigeants de la Turquie, de l'Iran, du Nigeria, du Pakistan, du Bangladesh, de l'Indonésie, de la Malaisie et de l'Azerbaïdjan dans le cadre du 11e sommet du D-8, rassemblant les pays musulmans en développement. La Palestine et le Liban étaient également invités à cet évènement.
Ce rassemblement avait pour thème «investir dans la jeunesse et soutenir les petites et moyennes entreprises : vers la construction de l'économie de demain». «Les pays développés sont confrontés à de sérieux obstacles qui entravent considérablement leur développement et leur croissance» a déclaré le président égyptien, lors de son discours d’ouverture.
Le chef d'État égyptien a également pointé du doigt la situation économique compliquée des pays en développement «avec un manque de financement, un endettement croissant, un fossé numérique et cognitif qui se creuse, et des taux élevés de pauvreté, de faim et de chômage, en particulier chez les jeunes», insistant sur la mise en place d'efforts communs pour répondre à ces nombreux défis.
Première visite présidentielle iranienne en Égypte en 11 ans
Pour sa part, le président iranien Massoud Pezechkian a indiqué qu'«il est impératif d’accélérer les partenariats commerciaux entre les pays de l’organisation et de surmonter les désaccords». C'est la première fois, en 11 ans, qu'un président iranien se rendait en Égypte.
«Il est primordial de soutenir les jeunes qui représentent la majeure partie de leurs communautés respectives ainsi que les petites entreprises afin de favoriser la croissance économique», a de son côté souligné Recep Tayyip Erdogan.
Dans une vidéo préenregistrée, le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres a insisté sur le fait qu'«il faut consacrer des budgets suffisants au financement des micro et petites entreprises».
Le Premier ministre pakistanais, Shehbaz Sharif, a déclaré qu’il était impératif de réduire le taux de chômage en créant des systèmes économiques inclusifs. Le Nigeria a pour sa part mis en exergue l'importance de valoriser la jeunesse et de fournir aux jeunes les compétences requises pour les préparer à jouer un rôle plus actif à l'avenir.