Élection présidentielle américaine : Trump bat le record de voix des républicains
Les résultats de la présidentielle américaine en Arizona, l'un des derniers États qui comptaient encore les voix, sont tombés. Avec 312 grands électeurs, contre 226 pour son adversaire démocrate, et en remportant tous les «swing states», Donald Trump a obtenu l'une des victoires républicaines les plus nettes de l'histoire des États-Unis.
Cinq jours après la tenue du scrutin présidentiel, les résultats des votes dans l'Arizona sont tombés ce 10 novembre. Avec 312 grands électeurs, contre 226 pour son adversaire démocrate Kamala Harris, Donald Trump est assuré d'être élu 47e président des États-Unis. Le républicain bat également le record de voix obtenues lors d'une élection présidentielle par un candidat de son parti.
Avec 74 263 792 votes comptabilisés par l'agence Associated Press ce 10 novembre au matin, Donald Trump dépasse son résultat de l'élection de 2020 qui s'établissait à 74 223 975 voix. Un score qui, malgré sa défaite, constituait déjà un record pour son camp. Le républicain a également obtenu 11 millions de voix supplémentaires que lors de sa première élection en 2016.
Lors des élections au niveau des États, le vote dans les «swing states» – ceux dans lesquels les positions des partis démocrate et républicain sont les plus serrées – est crucial. Sans eux, aucun candidat ne peut franchir la barre tant convoitée des 270 voix. Cette année, les «swing states» sont l'Arizona (11 grands électeurs), la Géorgie (16), le Michigan (15), le Nevada (6), la Pennsylvanie (19), la Caroline du Nord (16) et le Wisconsin (10). Avec l'Arizona, Trump réalise un sans-faute dans ses États.
Bien que la Californie, un État qui abrite pas moins de 54 grands électeurs et où Harris est en tête, n'ait pas encore terminé de compter les voix, la vice-présidente devrait approcher les 72 millions de votes. Celle-ci réalise ainsi un score inférieur de près de 10 millions à celui de Joe Biden en 2020, alors élu avec 81 283 501 suffrages, un record absolu.
Un succès contesté par une partie de la gauche
Malgré ce nouveau succès électoral de Donald Trump, des manifestations ont éclaté dans certaines villes des États-Unis, notamment à Seattle (Washington), Chicago (Illinois), Philadelphie (Pennsylvanie) et Berkeley (Californie), soit des États majoritairement démocrates, afin – comme le relate notamment The Guardian – «d'exprimer leur frustration». Selon la chaîne NBC, ces rassemblements «n'ont pas attiré l'attention – ni le nombre – que des manifestations similaires ont suscité en 2016 et début 2017».
À l'opposé de ces manifestations, des vidéos de jeunes célébrant sur des campus universitaires la victoire de Donald Trump ont été relayées sur les réseaux sociaux. D'ailleurs, toujours selon les statistiques agglomérées par l'agence de presse américaine, Donald Trump a réalisé un bond parmi les électeurs âgés de 18 à 29 ans, passant de 36% en 2020 à 46% cette année.