OTAN : «une majorité» de pays membres ne soutiennent pas l'adhésion de l'Ukraine, assure Szijjarto

OTAN : «une majorité» de pays membres ne soutiennent pas l'adhésion de l'Ukraine, assure Szijjarto© RIA NOVOSTI
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Le chef de la diplomatie hongroise, Peter Szijjarto, a déclaré le 8 octobre que de nombreux pays membres de l'OTAN, bien que déclarant publiquement soutenir l'Ukraine, exprimaient à huis clos leur réticence quant à une éventuelle adhésion de Kiev au bloc militaire piloté par les États-Unis.

«Si l'Ukraine était admise au sein de l'OTAN, nous déclencherions une troisième guerre mondiale», a déclaré le 8 octobre le ministre hongrois des Affaires étrangères et du Commerce Peter Szijjarto, interrogé lors d’une conférence de presse sur la position de Budapest quant à une possible adhésion de l’Ukraine à l’Alliance atlantique.

«La position hongroise est claire : il n'y a aucune possibilité pour l'Ukraine d'adhérer à l'OTAN», a-t-il affirmé, ont rapporté des médias hongrois. «En privé, beaucoup de pays expriment leur scepticisme et leur opposition à cette adhésion, mais refusent d'en faire part publiquement», a-t-il encore assuré, précisant qu’il avait informé son «homologue ukrainien que, derrière des portes closes, une majorité des membres de l'OTAN partageait la position de la Hongrie», a-t-il ajouté.

À ce titre, le ministre hongrois a qualifié de «profondément injuste» envers le peuple ukrainien «le comportement d'une partie importante des pays membres de l'OTAN».

Depuis l’éclatement du conflit en Ukraine, Budapest plaide ouvertement pour un cessez-le-feu et met régulièrement en garde contre une escalade entre la Russie et l’OTAN. La Hongrie a pour autant toujours voté pour le train de sanctions européennes, ou encore ratifié les récentes adhésions de la Finlande, puis de la Suède, au bloc militaire.

Néanmoins, Budapest est régulièrement pointée du doigt par ses partenaires occidentaux pour des prises de positions présentées comme favorables à Moscou. Des partenaires qui, notamment au sein de l’Union européenne, ont brandi à plusieurs reprises des mesures de rétorsion en vue de contraindre Budapest à avaliser leurs décisions en faveur de Kiev.

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