Mission de paix d'Orban : depuis l’Angleterre, Zelensky se permet de tacler le Premier ministre hongrois

Mission de paix d'Orban : depuis l’Angleterre, Zelensky se permet de tacler le Premier ministre hongrois© Kin Cheung Source: AP
Le Premier ministre albanais Edi Rama, le président du Conseil européen Charles Michel et Volodymyr Zelensky, lors du sommet la Communauté politique européenne au palais de Blenheim, à Woodstock, en Angleterre, ce 18 juillet.
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Alors qu’une cinquantaine de dirigeants européens se sont donné rendez-vous dans le sud de l’Angleterre pour un sommet de la Communauté politique européenne, Volodymyr Zelensky s’en est pris sans le nommer à Viktor Orban, critiquant la tentative du Premier ministre hongrois de trouver une issue au conflit qui ravage l’Ukraine.

«Si quelqu'un essaie de résoudre des problèmes dans le dos des autres ou même aux dépens de quelqu'un d'autre [...] pourquoi devrions-nous prendre en compte cette personne ?», a déclaré ce 18 juillet Volodymyr Zelensky, à son arrivée au palais de Blenheim, au nord-ouest de Londres, où se tient un sommet de la Communauté politique européenne (CPE).

Une allusion claire à la «mission de paix» entreprise début juillet par le Premier ministre hongrois Viktor Orban, qui s’est rendu en Ukraine et en Russie, puis en Chine et aux États-Unis, où il a rencontré Donald Trump. Une initiative qui, dans le cas de son déplacement à Moscou, a été fustigée par les responsables européens. Ces derniers ont déclaré que Viktor Orban, et la Hongrie qui assure la présidente tournante du Conseil de l’UE, n’avaient pas reçu de mandat pour représenter les Vingt-Sept.

«La présidence tournante du Conseil n'a aucun rôle à jouer pour représenter l'Union sur la scène internationale et n'a reçu aucun mandat du Conseil européen pour s'engager au nom de l'Union», avait notamment déclaré le président du Conseil européen Charles Michel à Viktor Orban dans une lettre consultée par Reuters le 16 juillet.

CPE : un format «informel» qui peine à convaincre

À son arrivée au sommet, le Premier ministre hongrois a réaffirmé qu’il était à ses yeux «impossible de trouver une solution sur le champ de bataille» en Ukraine.

Toujours dans ses bottes de secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg a quant a lui réaffirmé que le bloc militaire dirigé par Washington était «la pierre angulaire de la sécurité européenne». Celui-ci a également réitéré ses accusations à l’encontre de la Russie de mener des «actions hostiles» contre les membres de l’alliance miliaire. Selon ses dires, l’objectif de ces supposées  «actions hostiles» est de «nous contraindre à ne pas apporter de soutien à l’Ukraine, mais nous ne nous laisserons pas contraindre».

Une cinquantaine de dirigeants européens se sont réunis le 18 juillet au Royaume-Uni pour un sommet de la Communauté politique européenne, notamment dédié à la question migratoire, à la sécurité ou encore à la coopération énergétique. Un format qui, sans structure formelle ni objectif clair, comme le souligne le site Euractiv, «peine à s’imposer». «Les représentants qui ont participé aux trois éditions précédentes ont de plus en plus de doutes sur la pertinence de cette structure», relate notamment le média européiste au sujet de ce format de «discussions informelles» réunissant les pays de l’UE et ses voisins, de l’Islande à l’Azerbaïdjan.

Lors de sa visite à Kiev, le dirigeant hongrois avait appelé Volodymyr Zelensky à accepter un cessez-le-feu avec la Russie, une proposition pour l'heure rejetée. De son côté, le président russe Vladimir Poutine a indiqué le 14 juin dernier que des négociations avec l’Ukraine pourraient être entamées dès lors que celle-ci retirerait ses troupes tant des Républiques populaires de Donetsk (RPD) et de Lougansk (RPL) que des régions de Zaporojié et de Kherson, et accepterait en sus d’opter pour un «statut neutre – non aligné, non nucléaire», ainsi qu'une «démilitarisation», une «dénazification», et une levée des sanctions contre la Russie.

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