Turquie : inauguration de la 3e édition du Forum diplomatique d'Antalya

Le forum diplomatique d'Antalya a ouvert ses portes ce 1er mars, en présence du ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, de chefs d'État et de ministres d'environ 90 pays d'Afrique, du Moyen-Orient et d'Asie centrale, ainsi que de fonctionnaires et d'hommes politiques européens.

Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a entamé ce 1er mars une visite de deux jours en Turquie, dont les dirigeants tentent de réunir à nouveau responsables russes et ukrainiens autour d'une table.

Le ministre russe des Affaires étrangères a participé au Forum diplomatique d'Antalya, en Turquie, où il a entériné une visite diplomate de deux jours. Présidé par le ministère des Affaires étrangères turc, le Forum diplomatique d'Antalya est un rendez-vous annuel auquel sont conviés les pays amis d'Ankara. Le chef de la diplomatie russe s'est notamment entretenu avec son homologue turc Hakan Fidan.

Les conflits en Ukraine et à Gaza en toile de fond, ainsi que les tensions entre Bakou et Erevan, la Turquie ambitionne de faire «progresser la diplomatie» a déclaré Hakan Fidan, lors de son discours

Ankara espère relancer un accord en mer Noire

«Des problèmes qui ne faisaient pas partie de l’agenda classique de la diplomatie sont aujourd’hui au cœur de notre attention» a-t-il également estimé, ajoutant que «nous quittons la période durant laquelle on pouvait utiliser la force de façon grossière».

Depuis le début de l'offensive russe de l'Ukraine en février 2022, la Turquie a conservé des liens étroits avec les deux belligérants, et a accueilli par deux fois des négociations directes entre Moscou et Kiev en mars 2022.

«Nous devons chercher sérieusement des moyens de rapprocher les parties», a déclaré Hakan Fidan dans son discours d'ouverture du Forum d'Antalya. «Nous sommes prêts, comme hier, à tout mettre en œuvre pour faciliter les négociations de paix», a-t-il ajouté.

Le président Erdogan a aussi déclaré cette semaine vouloir «rétablir la table de négociation» entre Moscou et Kiev, affirmant par ailleurs œuvrer à la création d'un nouveau mécanisme à même de garantir une «navigation sécurisée» en mer Noire, dont la Turquie longe la partie méridionale.