Elon Musk déclare avoir restreint Starlink en Ukraine pour éviter une escalade du conflit
Interpellé sur Twitter à la suite de la décision de Starlink de restreindre ses services en Ukraine, Musk a expliqué qu'il n'avait pas l'intention de permettre une escalade du conflit «qui pourrait conduire à la Troisième Guerre mondiale».
Le PDG de SpaceX Elon Musk, a déclaré le 12 février que son entreprise restreignait l'utilisation par l'armée ukrainienne du système Internet Starlink pour que le conflit ne dégénère pas en troisième guerre mondiale.
Interpellé sur Twitter par l'astronaute américain Scott Kelly – fervent défenseur de Kiev – pour rétablir la pleine fonctionnalité de Starlink en Ukraine, Elon Musk lui a rétorqué qu'il était «assez intelligent pour ne pas avaler les conneries des médias et autres propagandes».
«Starlink est la colonne vertébrale de la communication de l'Ukraine, en particulier sur les lignes de front, où presque toutes les autres connexions Internet ont été détruites. Mais nous ne permettrons pas l'escalade du conflit qui pourrait conduire à la Troisième Guerre mondiale», a-t-il expliqué. «Nous nous efforçons de faire ce qu'il faut, même si le "bon choix" est une question morale extrêmement difficile», a-t-il conclu.
You’re smart enough not to swallow media & other propaganda bs.
— Elon Musk (@elonmusk) February 12, 2023
Starlink is the communication backbone of Ukraine, especially at the front lines, where almost all other Internet connectivity has been destroyed.
But we will not enable escalation of conflict that may lead to WW3.
La restriction de Starlink annoncée début février interdit aux militaires ukrainiens d'utiliser le système pour piloter des drones, ce que le président de SpaceX, Gwynne Shotwell, a décrit comme une «militarisation» du produit. En réaction, Mikhail Podoliak, un conseilller du président ukrainien Volodymyr Zelensky, a déclaré qu'Elon Musk et Gwynne Shotwell n'avaient que deux options : soit ils se rangeaient du côté de l'Ukraine et ne cherchaient pas «à faire du mal», soit ils seraient considérés comme «pro-russes».