Le 13 octobre, Viatcheslav Gladkov, le gouverneur de la région de Belgorod, a annoncé qu'une frappe ukrainienne avait touché un immeuble résidentiel de la ville du même nom.
«Les forces armées ukrainiennes ont bombardé Belgorod. La défense antiaérienne a réagi. Il y a des destructions dans un immeuble résidentiel», a-t-il fait savoir sur sa chaîne Telegram.
Le maire de Belgorod, Anton Ivanov, a lui annoncé sur le même réseau social que des représentants du ministère des Situations d'urgence et d'autres services opérationnels faisaient actuellement des investigations. «Pour le moment, il n'y a pas d'informations sur des victimes. Nous déployons un quartier général opérationnel. Les habitants de l'immeuble seront logés à l'hôtel», a-t-il ajouté.
Dans une vidéo mise en ligne sur Telegram il annonce qu'«à 12h40 environ, un objet non-identifié est tombé sur l'immeuble situé à l'adresse rue Goubkina, 42g, après que le système de défense anti-aérienne a fonctionné. On voit sur les lieux les dégâts causés au dernier étage. Deux voitures ont été endommagées par des éclats».
D'après Viatcheslav Gladkov, une partie d'un projectile qui n'a pas explosé est également tombée sur le terrain de sport d'un lycée de la ville.
Des images mises en ligne sur les réseaux sociaux montrent le dernier étage d'un immeuble éventré.
Sur une autre vidéo, on peut voir un panache de fumée se dégager de l'immeuble.
Nouvelle frappe sur la région de Belgorod en début de soirée
Les autorités locales russes ont évoqué une autre frappe, plus tard ce 13 octobre, sur la même région. Viatcheslav Gladkov a ainsi fait état en début de soirée d'un bombardement mené par les forces armées ukrainiennes ayant provoqué l'explosion d'un dépôt de munitions, dans un village de la région de Belgorod. Selon les premières données, il n’y a pas eu de morts ni de blessés. «Nous allons maintenant évacuer les habitants vers des zones sécurisées et éloignées», a également fait savoir Vladimir Pertsev.
La région de Belgorod est régulièrement visée par des frappes ukrainiennes depuis le printemps mais la ville éponyme n'a que rarement été touchée depuis le début de l'opération militaire russe lancée fin février.