Le chef de file des députés Les Républicains à l'Assemblée nationale, Olivier Marleix, a affirmé dans un point presse le 28 juin, après sa rencontre avec le Premier ministre Elisabeth Borne, avoir répété à celle-ci que le parti de droite qu'il représente était un «groupe d'opposition» et qu'il était «pas question de coalition» avec la majorité macroniste.
L'élu de l'Eure-et-Loir a néanmoins qualifié sa rencontre avec le chef du gouvernement comme «un échange de vues [...] utile». «On est là pour trouver des solutions pour les Français, pour le pays», a-t-il ajouté.
Il a par ailleurs souligné que sur certains textes, Les Républicains (LR) pouvaient travailler avec les macronistes, comme sur «la question du pouvoir d'achat» : «On a beaucoup insisté sur le fait qu'on voulait donner la priorité à la France qui travaille, [à] tous ces salariés ou fonctionnaires aux salaires modestes et qui, aujourd'hui, ont de grandes difficultés pour se déplacer, pour se rendre au travail, pour faire face au coût de la vie, au coût de l'énergie en particulier.»
Pour Olivier Marleix, Elisabeth Borne a fait preuve d'une «volonté» d'écoute, jugeant celant comme «de bon augure», afin de trouver des compromis.
A première vue, l'un des compromis entre les centristes et les LR pourrait être sur la réforme des retraites visant à repousser l'âge de départ.
Elisabeth Borne a poursuivi le 28 juin ses tractations pour permettre aux macronistes de gouverner, malgré l'absence de majorité absolue à l'Assemblée nationale où, pour la première fois de l'histoire, une femme, Yaël Braun-Pivet, devrait accéder à la présidence de la chambre basse.