France

A Paris, manifestation de soutien à Viktor Orban contre «l'invasion migratoire» (PHOTOS, VIDEO)

260 personnes, selon la police, se sont rassemblées samedi devant l'ambassade de Hongrie à Paris à l'appel du Siel, petit parti allié du FN, pour dénoncer la politique de quotas migratoires de l'UE et soutenir le Premier ministre hongrois. 

Sur place, le président du Siel (Souveraineté, indépendance et libertés), Karim Ouchikh, candidat aux régionales dans le Val d'Oise, a indiqué aux journalistes manifester pour «faire valoir [notre] soutien à la politique courageuse de Viktor Orban» qui a choisi de «dire non au chaos migratoire qui s'est abattu sur l'Europe, d'abord en renforçant les frontières avec la Serbie».

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Pour Karim Ouchikh, «la France doit refuser définitivement les quotas migratoires qui vont bouleverser les grands équilibres ethnico-culturels de [notre société]» et les Français doivent «entrer en résistance contre l'invasion migratoire».  

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Entre deux interventions à la tribune, les manifestants ont repris des  slogans comme «Paris, Budapest, même combat», «Souveraineté, identité» ou «Orban au pouvoir, Hollande au placard». 

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Parmi les intervenants, l'entrepreneur Charles Beigbeder, co-fondateur du club de réflexion L'Avant-Garde, qui a voulu «manifester [son] soutien à la politique courageuse et responsable» du Premier minstre hongrois. Il refuse «que son pays devienne une passoire dans laquelle s'engouffrent des files toujours plus nombreuses de migrants en quête d'un Eldorado que l'Europe ne peut leur offrir», a-t-il déclaré. 

La manifestation était encadrée par de nombreux policiers.

Parallèlement, plusieurs dizaines de personnes ont participé samedi à un rassemblement de soutien au cirque tzigane Romanes installé à proximité de l'ambassade de Hongrie et protégé par huit cars de police. Son directeur s'était plaint de dégradations commises la nuit ayant suivi une précédente manifestation du Siel.

Le président du petit parti d'extrême-droite a fermemennt rejeté «des griefs totalement fantaisistes», ajoutant que la préfecture aurait interdit leur rassemblement si ce dernier présentait à ses yeux quelque risque que ce soit.

Depuis fin août, le cirque Romanes a été, selon son propriétaire, la cible de plusieurs vols et dégradations, sous la forme de «bandes qui viennent à 30 ou 40, entrent en courant, cassent des fenêtres, arrachent des câbles, volent des instruments et des costumes».