France

«Couscous Gate» : Rousseau qualifie ses détracteurs de «racistes» après sa sortie sur la gastronomie

Sandrine Rousseau a fustigé les propos de Fabien Roussel sur la gastronomie, arguant que le plat préféré des Français serait le couscous. Des propos qui ont suscité moqueries et indignation chez certains internautes, qu’elle a traités de «racistes».

La réplique de Sandrine Rousseau à la proposition de Fabien Roussel, qui appelait à aider les Français en difficulté à accéder à des produits alimentaires de qualité, comme «un bon vin, une bonne viande, un bon fromage», n’a pas été du goût de tout le monde. La candidate malheureuse à la primaire d’Europe Ecologie – Les Verts (EELV) a en effet fustigé sur LCP, le 4 février dans l'émission Politiques, à table !, la proposition du candidat communiste en arguant : «Le couscous est le plat préféré des Français, mon plat préféré, je ne vois pas en quoi c'est moins bien que du vin, du camembert, de la saucisse.»

«Le couscous c'est quand même, chez moi, le plat du réveillon de Noël», a-t-elle ajouté.

Des propos qui n’ont pas manqué de faire réagir les utilisateurs de Twitter. Sandrine Rousseau a été accusée de mépris de classe ou d’avoir déformé les propos de Fabien Roussel, certains s'étant même amusés à «déconstruire» son affirmation en partageant un sondage Opinionway de 2016 sur les plats préférés des Français, où le magret de canard caracole en tête tandis que le couscous ne pointe qu’à la… 8e place. Si le sondage date quelque peu, une actualisation commandée par TF1 et dévoilée par Le Parisien en décembre 2021 a quant à elle consacré… la raclette.

Autant d’éléments allant à l’encontre de l'affirmation de Sandrine Rousseau, qui n’a pas hésité à riposter en traitant ses contradicteurs de «racistes» sur Twitter : «Ce "couscous Gate" me rappelle ce grand moment de la campagne de 2017 avec le hashtag #BilhalHamon pour avoir mangé un kebab. Vous êtes racistes.»

Le quolibet «Bilal Hamon» dont fut affublé Benoît Hamon, candidat socialiste à la campagne présidentielle de 2017, fait écho aux accusations de ses détracteurs sur sa connivence supposée avec le communautarisme musulman. Si le candidat se l’était volontiers approprié, c’est cependant l’anecdote liée à la photo d’un kebab, qu’il avait partagée le 29 juin 2017, jour de la publication de la photo officielle d’Emmanuel Macron, qui avait été le plus symbolique – l'image avait été largement plus partagée que le portrait du président de la République. Un symbole avec lequel Benoît Hamon avait par ailleurs renoué en 2019 lors de la campagne pour les européennes, en se mettant en scène en train de manger un kebab dans la ville de Béziers, dont Robert Ménard est maire.