«Dans vos rêves !» : Hidalgo répond aux «prophètes de malheur» qui l'appellent à jeter l'éponge

- Avec AFP

Anne Hidalgo en meeting à Aubervilliers© Thomas SAMSON / AFP
La candidate du PS à la présidentielle, Anne Hidalgo, en meeting à Aubervilliers le 22 janvier 2022.
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En meeting à Aubervilliers, la candidate du Parti socialiste à la présidentielle, en difficulté dans les sondages, n'a pas laissé d'ambigüité concernant sa détermination à poursuivre le combat.

«Dans vos rêves !» : c'est par ces mots que la candidate socialiste Anne Hidalgo a répondu, ce 22 janvier lors d'un meeting à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), aux «prophètes de malheur» qui voudraient qu'elle «se résigne devant la difficulté» de la campagne présidentielle et abandonne.

A la peine dans les sondages, qui la donnent entre 2% et 4% des intentions de vote, Anne Hidalgo est passée à l'offensive, face à «une incroyable coalition [qui] s'est nouée pour déclarer cette élection jouée d'avance», a-t-elle expliqué devant plus d'un millier de militants. «Ils s’y sont tous mis, pour nous écarter [...] et siffler la fin du match avant même le coup d’envoi», a-t-elle dénoncé, évoquant leur «rêve» d'une élection sans les socialistes.

Selon elle, «au chœur vindicatif des conservateurs, se sont jointes les voix d’une partie de la gauche, qui prétend combattre la droite mais rêve surtout de la disparition de la social-démocratie», une accusation déjà formulée contre La France insoumise menée par Jean-Luc Mélenchon.

Hidalgo dénonce «conservateurs» et «populistes»

Face aux «conservateurs de tout poil» et aux «populistes de tout plumage», elle s'est attachée à redorer l'image de son parti, défendant «ces socialistes qui les ont battus si souvent», et qui oseraient vouloir gouverner et étendre les «droits des exploités». 

Elle a rappelé les grandes réformes menées par le PS, de l'abolition de la peine de mort aux 35 heures et à la cinquième semaine de congés, en passant par «le revenu minimum», le mariage pour tous ou encore l'accord de Paris sur le climat.

Allons-nous laisser notre France sombrer dans les affres d'un libéralisme toujours plus violent avec les classes moyennes et les catégories populaires, avec la jeunesse, ou sombrer dans un national-populisme mortifère ?

«Alors allons-nous céder ? [...] Allons-nous laisser notre France sombrer dans les affres d'un libéralisme toujours plus violent avec les classes moyennes et les catégories populaires, avec la jeunesse, ou sombrer dans un national-populisme mortifère ? Jamais !», a-t-elle martelé.

Sans évoquer la primaire populaire, à laquelle elle refuse de participer, elle a rappelé avoir réclamé un «débat honnête, ouvert, limpide» avec ses concurrents de gauche, qui selon elle l'auraient refusé. «La page est tournée, je défendrai notre projet, les Français trancheront», a-t-elle ajouté, avant d'assurer : «Je n'ai pas peur».

Hausse du Smic, énergies vertes... Le programme d'Anne Hidalgo

Déclinant les principales mesures de son programme, présenté la semaine dernière, elle a notamment défendu sa proposition d'augmenter de 15% le Smic, «une mesure de justice» et «une nécessité économique».

Elle a déployé ses propositions pour l'école, la jeunesse, la santé, le logement ou encore le grand âge, qui «devait être un marqueur social du quinquennat Macron», a-t-elle ironisé.

Nous ne voulons pas juste l’écologie. Nous voulons une écologie juste

En matière climatique, Anne Hidalgo a défendu «des investissements publics massifs» pour financer le choix des énergies renouvelables, un «tiers payant rénovation» pour les logements, ou encore «le conditionnement de toutes les aides publiques aux entreprises à l’engagement d’un strict respect de critères sociaux et environnementaux». «Nous ne voulons pas juste l’écologie. Nous voulons une écologie juste», a-t-elle insisté.

Face au défi démocratique, elle a rappelé sa volonté de mettre en place le Réferendum d'initiative citoyenne, et a longuement mis en avant la culture, «ce puissant levier de la vie collective». 

Autant de propositions concrètes à même de distinguer Anne Hidalgo de ses rivaux à gauche – et de démentir les prédictions des «prophètes de malheur» ?

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