«J'en suis fier» : Emmanuel Macron assume le drapeau de l'UE sous l'Arc de triomphe
Après la polémique liée à la mise en place du drapeau de l'Union européenne sous l'Arc de triomphe au début de l'année 2022, Emmanuel Macron a déclaré, lors d'une intervention au Parlement européen, être «fier» du symbole.
Lors de ses différentes interventions au Parlement européen pour le début de sa présidence du Conseil de l'Union européenne, Emmanuel Macron est revenu sur la controverse du drapeau européen flottant seul sous l'Arc de triomphe début janvier.
«Partout où nous avons des cérémonies et des célébrations, le drapeau européen flotte à côté du drapeau français. Quand je m'exprime d'ailleurs devant nos compatriotes, c'est ce qui se passe», explique d'abord le chef de l'Etat, le 19 janvier à Strasbourg, avant d'ajouter : «Le drapeau français ne flotte jamais, le 1er janvier de l'année, à l'Arc de triomphe. Jamais. Il n'y a pas de drapeau.»
🔴🗣️Emmanuel Macron sur le drapeau européen sous l'Arc de Triomphe le 1er janvier ➡️ “D'aucuns n'assument pas cette adhésion, cet esprit européen. Un drapeau se serait substitué à l'autre, je le concède ; un drapeau européen flotte à la place de rien, j'en suis fier” pic.twitter.com/2kfupQAhOa
— franceinfo (@franceinfo) January 19, 2022
«Et donc, pour célébrer ce semestre européen, nous avons à partir du 31 décembre, comme d'ailleurs dans beaucoup d'autres monuments, décidé de faire flotter le drapeau européen, seul, à la place de rien», argumente le président, qui rappelle que «le 1er au soir, il a été retiré». Pour Emmanuel Macron, les nombreuses polémiques sur cet épisode sont dues au fait que «d'aucuns n'assument pas cette adhésion [à l'UE], cette volonté, cet esprit européen».
«Un drapeau se serait substitué à l'autre, je le concède. Un drapeau européen flotte à la place de rien, j'en suis fier», conclut-il sous des applaudissements d'eurodéputés.
Au matin du 2 janvier, le drapeau européen avait en effet été retiré du monument après avoir déclenché des réactions épidermiques dans plusieurs camps politiques d'opposition.
A l'AFP durant la matinée le même jour, l'Elysée avait fait savoir que «le drapeau européen a[vait] été enlevé dans la nuit, conformément au timing prévu». La veille, le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes Clément Beaune, avait pourtant affirmé que «le dispositif [à l'Arc de triomphe] a[vait] été mis en place pour quelques jours, avec les illuminations».