Covid-19 : les écoliers cas contacts devront effectuer trois tests en quatre jours
Le ministre de l’Education nationale a révélé le nouveau protocole sanitaire qui s'appliquera à l'école le 3 janvier. Selon les nouvelles règles, un écolier cas contact devra effectuer trois tests en quatre jours.
Dans un entretien au Parisien publié ce 2 janvier, Jean-Michel Blanquer a annoncé que les élèves considérés comme cas contacts seront dans l’obligation d’effectuer trois tests en quatre jours.
«On part de ce qui se fait déjà : dès l’apparition d’un cas positif dans une classe, tous les élèves doivent faire un test antigénique ou PCR, avant un retour sur présentation d’un résultat négatif. Ce qui change, c’est que désormais, quand la famille fera le premier test, elle recevra en pharmacie deux autotests gratuits, pour que les élèves se testent à nouveau à la maison à J + 2 et à J + 4. Les parents devront attester par écrit que les tests ont bien été faits et qu’ils sont négatifs», a précisé le ministre de l'Education nationale alors qu'il présentait le nouveau protocole sanitaire pour la rentrée.
Le premier test négatif permettra aux élèves de revenir en classe.
Une école ouverte avec des conditions sanitaires adaptées!
— Jean-Michel Blanquer (@jmblanquer) January 2, 2022
Dès ce lundi 3 janvier, de nouvelles règles d’isolement et de dépistage s’appliqueront.
Ces évolutions visent à assurer la protection des élèves et des personnels.
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Interrogé sur une éventuelle pénurie de stock de tests anti-Covid Jean-Michel Blanquer s'est voulu rassurant : «S’il y a eu des tensions au moment des fêtes, des commandes massives ont été passées, en lien avec le ministère de la Santé.»
Tranchée, la question des tests pour les écoliers demeurait encore floue il y a quelques jours : le 28 décembre, au micro de France Inter, Jean-Michel Blanquer avait déclaré que «pour revenir à l’école, il ne faudra[it] pas seulement avoir présenté une fois un test, mais au moins deux à plusieurs jours d’intervalle». Une annonce qualifiée alors de simple «hypothèse de travail» par son équipe qui assurait que la mesure n’était pas «entérinée» à ce moment-là.