Deux nouveaux véhicules de police incendiés à Firminy
- Avec AFP
Deux utilitaires de police ont été incendiés dans la nuit du 13 au 14 décembre à Firminy (Loire). C'est la seconde fois en deux jours à peine que les véhicules des forces de l'ordre sont ainsi visés, probablement par des trafiquants de stupéfiants.
Deux nouveaux véhicules de police ont été incendiés dans la nuit du 13 au 14 décembre devant le commissariat de Firminy (Loire), comme cela s’était déjà produit dans la nuit du 11 au 12 décembre, a-t-on appris de sources policières. Le 14 décembre vers 4h50, les pompiers ont été alertés d’un incendie d’une voiture de police sérigraphiée, qui s’est propagé à une seconde voiture banalisée, toute deux stationnées devant le commissariat de cette ville de la vallée de l’Ondaine.
Le 12 décembre au petit matin, deux petits utilitaires du commissariat avaient été détruits après que l'un eût été visé par un engin incendiaire. Des représentants de syndicats de police estiment qu’il pourrait s’agir d’une réaction de trafiquants de stupéfiants liée à une présence accrue de forces de l’ordre sur le terrain.
Cette nuit sur Firminy (42)
— Grégory JORON (@gregjoronusgp) December 14, 2021
Nouveau véhicule incendié devant le Commissariat ! 🔥🔥🔥
Impunité, haine anti-flic...
L'action des policiers sur le terrain doit vraiment être gênante.
Soutien et courage aux collègues sur place ! @PoliceNationalepic.twitter.com/i3H6ehbvbe
Pour Fabrice Galatioto, secrétaire de SGP-Police dans la Loire, «le déploiement depuis quelques semaines d’une Brigade spécialisée de terrain [BST] dans l’Ondaine dérange les trafiquants de stupéfiants». Catherine Séguin, préfet de la Loire, s’est rendue sur place dans la matinée du 14 décembre, avec la directrice de cabinet de la préfecture et le directeur départemental de la sécurité publique de la Loire pour apporter leur soutien aux policiers de ce commissariat de la métropole stéphanoise, a ajouté la préfecture.
A la suite de l’incendie de deux premiers véhicules de police, le parquet de Saint-Etienne avait ouvert dimanche une enquête pour «destruction volontaire par moyen dangereux de biens d’utilité publique».