La classe politique divisée sur l'existence d'un lien entre terrorisme et immigration

La classe politique divisée sur l'existence d'un lien entre terrorisme et immigration© GONZALO FUENTES Source: Reuters
Valérie Pécresse se rendant sur les lieux du drame le 23 avril à Rambouillet.
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Après l'assassinat d'une fonctionnaire de police à Rambouillet, des figures politiques comme Valérie Pécresse font le lien entre menace terroriste et immigration. Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, refuse pour sa part tout parallèle.

La présidente (parti Libres !) de la région Île-de-France Valérie Pécresse a estimé le 25 avril qu'il fallait «cesser de nier le lien entre terrorisme et immigration», démontré selon elle par le meurtre d'une fonctionnaire de police, âgée de 49 ans, dans l'entrée du commissariat de Rambouillet le 23 avril.

«Il y a un lien, [...] notamment avec l'immigration la plus récente», a-t-elle ajouté dans Le Grand rendez-vous  sur Europe1 et Cnews.

«Il faut reprendre le contrôle des flux migratoires, [afin] de choisir ceux qu'on accueille chez soi, sinon on a des gens qui arrivent sans aimer la France», a-t-elle lancé.

Le président de Debout la France Nicolas Dupont-Aignan a pour sa part affirmé sur Radio J que l'attaque terroriste de Rambouillet était «une des conséquences majeures de la submersion migratoire que nous subissons» et d'une «politique de faiblesse vis-à-vis de l'islamisme».

D'autres personnalités politiques ont elles aussi fait ce lien, notamment la présidente du Rassemblement national Marine Le Pen. Dans plusieurs tweets datant du 23 avril, elle a ainsi déclaré : «Comment un homme qui est resté clandestin durant dix ans sur notre territoire a-t-il pu être régularisé ? Pourquoi les centaines de milliers de clandestins présents en France ne sont pas expulsés ? [...] Les mêmes horreurs se succèdent, la même infinie tristesse en pensant aux proches et aux collègues de cette policière assassinée, les mêmes profils coupables de cette barbarie, les mêmes motifs islamistes...»

A l'inverse, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a expliqué le 25 avril qu'il refuserait «toujours de tirer un trait entre immigration et terrorisme» après l'attaque islamiste, estimant que certains discours à droite «visent à dresser les gens les uns contre les autres».

«C'est un fait que l'agresseur est issu de l'immigration, qui est entré dans notre pays clandestinement, qui a été régularisé, mais moi ce que je refuserai toujours, c'est de tirer un trait entre immigration et terrorisme», a-t-il argumenté dans Questions politiques, une émission diffusée sur France Inter et France Info.

Gabriel Attal a en outre dénoncé, chez certains à droite, «un discours qui consiste à dire qu'immigrés égale terrorisme [...] qui vise à dresser les gens les uns contre les autres, à attiser la haine dans notre pays et qui au final ne sert pas l'intérêt et la protection des Français».

Jamel Gorchene, 36 ans, l'auteur de l'attaque, a tué une fonctionnaire de police à coups de couteau à la gorge. C'était un ressortissant tunisien arrivé clandestinement en France en 2009, puis régularisé 10 ans par la suite. Lors d'une conférence de presse le 25 avril, le procureur antiterroriste Jean-François Ricard a confirmé que l'homme avait crié «Allah Akbar». «Avant de passer à l'acte, [l'assaillant] a consulté sur son téléphone portable des vidéos de chants religieux glorifiant les martyrs et le djihad», a-t-il complété.

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