Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a dévoilé le 1er janvier dans le journal du 13 heures, sur TF1, les 15 départements concernés par un couvre-feu plus restrictif. Celui-ci sera ainsi avancé à 18 heures dès le 2 janvier pour les départements suivants : les Hautes-Alpes, les Alpes-Maritimes, les Ardennes, le Doubs, le Jura, la Marne, la Haute-Marne, la Meurthe-et-Moselle, la Meuse, la Haute-Saône, les Vosges, le Territoire de Belfort, la Moselle, la Nièvre et la Saône-et-Loire.
«Evidemment que dans ce week-end de retour de vacances [2 et 3 janvier] et dans ces premiers jours, il y aura une très grande tolérance», a précisé le porte-parole.
Cinq autres départements dans lesquels un couvre-feu avancé était pressenti ne figurent pas dans cette liste définitive. Il s'agit de l'Aube, du Haut-Rhin, de l'Yonne, de l'Allier et de l'Ardèche.
«Le virus continue à circuler en France [...] avec une disparité entre les territoires», a expliqué Gabriel Attal, en précisant que la liste des départements concernés serait révisée dans une semaine.
Pas de réouverture des établissements culturels le 7 janvier
«Si la situation était amenée à se dégrader davantage dans certains territoires, on prendra les décisions qui s'imposent», a-t-il ajouté, en réponse notamment à une question sur la possibilité de reconfinements.
Le porte-parole a aussi souligné que le couvre-feu avancé s'appliquerait de manière uniforme sur l'ensemble du territoire des départements concernés, sans distinction entre les villes et les zones rurales.
Les personnes souhaitant sortir de chez elles en raison d'un motif valable devront utiliser, a-t-il expliqué, «la même attestation que celle que connaissent les Français actuellement pour le couvre-feu à 20 heures».
Gabriel Attal a par ailleurs confirmé que les établissements culturels comme les théâtres ou les cinémas ne pourraient pas rouvrir le 7 janvier, date prévue pour le prochain point sur les conditions sanitaires.
Le 29 décembre, le ministre de la Santé Olivier Véran avait annoncé publiquement cette éventualité, estimant que la France était «confrontée à une situation épidémique instable».