Fraude sociale : Nicolas Dupont-Aignan veut s'attaquer «aux voleurs de la République» (ENTRETIEN)
Lors d'un entretien accordé à RT France, Nicolas Dupont-Aignan a dénoncé l'inaction des «gouvernements successifs» face «aux voleurs de la République», fraudeurs sociaux et fiscaux qui coûteraient entre 15 et 40 milliards d'euros.
«C'est le seul domaine où la Cour des comptes s'avoue vaincue.» Le président de Debout la France Nicolas Dupont-Aignan a dénoncé le 11 septembre sur RT France l'inaction des «gouvernements successifs» face à la fraude sociale, estimée selon un rapport parlementaire en 15 et 45 milliards d'euros par an. Le député des Yvelines a dénoncé l'existence de «2 millions fausses cartes vitales» citant le magistrat Charles Prats. «On laisse d'un côté des petits retraités dans une situation de misère et de l'autre […] des filières d'étrangers qui abusent de la France» s'est insurgé le président de Debout la France.
Nicolas Dupont-Aignan a proposé de s'attaquer «aux voleurs de la République» en mettant en place un système de «cartes vitales biométriques» pour empêcher la falsification de ces dernières. Il a par ailleurs estimé que la France pouvait «demain matin, faire 10 milliards [d'euros] d'économies sur la fraude sociale» par ce procédé.
Une somme que le président de Debout la France souhaiterait utiliser pour «baisser les charges sociales sur les salariés et les retraités de manière à ce qu'ils puissent vivre dignement».
«Pourquoi en France on serait le pays des voleurs ?», a-t-il interrogé. «Ceux qui respectent la loi sont en permanence harcelés par l'Etat et ceux qui volent la France sont en permanence excusés par l'Etat», a décrit le député, évoquant un «mal français».