Trois semaines après une première manifestation dans la capitale à l'issue de laquelle ils espéraient s'entretenir avec le ministre de l'Intérieur au sujet de la réforme des retraites, des fonctionnaires de la police technique et scientifique remettent le couvert ce 5 février en organisant une «scène de crime» symbolique devant l'opéra Garnier, dans le IXe arrondissement de Paris.
Des agents de la police scientifique ont en effet répondu présents à un rassemblement unitaire de la fonction publique contre la réforme portée par l'exécutif, avec des revendications en termes de «reconnaissance, d'amélioration [ou encore] de maintien des acquis en matière de pénibilité».
Le journaliste de RT France, Pierre Pissavy-Yvernault, s'est rendu sur place afin de rapporter l'ampleur de l'action.
Il a pu constater que de nombreux corps de métier s'étaient rassemblés au lieu de rendez-vous.
Parmi les corps de métiers présents sur place, notre journaliste Katia Pecnik a recueilli les témoignages de dératiseurs et d'égoutiers de Paris, participant au rassemblement unitaire.
Les agents de la police technique et scientifique (PTS) estiment que leur quotidien a évolué depuis la création de leur service au début du XXe siècle. La profession invoque la dureté psychologique ainsi que la dangerosité de ses missions.
Se voyant refuser une rencontre avec Christophe Castaner lors de leur précédente manifestation le 15 janvier, les fonctionnaires manifestants avaient fini par jeter leurs combinaisons devant le ministère de l'Intérieur, place Beauvau.