Macron attendu de pied ferme par les syndicalistes à Dunkerque pour sa visite d'AstraZeneca

Macron attendu de pied ferme par les syndicalistes à Dunkerque pour sa visite d'AstraZeneca© CHRISTOPHE ENA / POOL Source: AFP
Emmanuel Macron à la base militaire de Bricy près d'Orléans le 16 janvier (image d'illustration).
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Le chef de l'Etat se rend au site dunkerquois du laboratoire AstraZeneca, transformé pour l'occasion «en bunker», selon un policier. Blocages et manifestation de syndicalistes, mais aussi d'avocats, ont pourtant lieu aux alentours.

Les forces de l'ordre ont pris place à Dunkerque dans le département du Nord ce 20 janvier, alors qu'il faisait encore nuit, en amont de la visite présidentielle au laboratoire pharmaceutique AstraZeneca dans le cadre du sommet Choose France. Emmanuel Macron est attendu sur place à 11h30. Mais des manifestants l'attendaient déjà de pied ferme.

Le site transformé en «bunker»

Comme l'annonçait le quotidien régional La Voix du Nord, «des mesures de sécurité [ont été] mises en place afin d’assurer la sécurité du chef de l’Etat. Les forces de l’ordre ont pour consigne de garder strictement confidentiel ce dispositif. Une chose est certaine, les policiers [sont] très nombreux. [...] "L’usine AstraZeneca sera transformée en bunker", confie un policier.» Et de préciser que «tous les accès susceptibles de mener au site industriel» sont verrouillés bien en amont.

Tôt le matin, pourtant, des pneus brûlaient et des Gilets jaunes ainsi que des militants de la CGT étaient présents aux abord du site. La mobilisation s'est poursuivie dans l'après-midi, mais les militants ont fait face à un barrage des forces de l'ordre, les empêchant d'approcher du site, comme l'a constaté la journaliste de RT France présente sur place.

Interpellation d'un avocat : le Conseil national des barreaux met en garde le gouvernement

Dans le cadre d'un mouvement de grève, des avocats sont eux aussi venus manifester contre la venue du président de la République. Aux cris de «Libérez maître Cattoir !», ils ont notamment réclamé la libération d'un des leurs, Me Cattoir, qui a été interpellé un peu plus tôt, comme l'a confirmé à l'AFP le procureur de la République de Dunkerque, Sébastien Piève.

Ils se sont eux aussi retrouvés pris dans une nasse par des membres des Compagnies républicaines de sécurité (CRS).

En réaction à ces images vidéos captées à Dunkerque, la présidente du Conseil national des barreaux, Christiane Féral-Schuhl a averti le gouvernement sur Twitter : «Je viens d’appeler le bâtonnier de Dunkerque. Je vais être être très claire: il n’y aura aucune discussion, aucune réunion avec le gouvernement si un seul avocat est empêché d’exercer son droit de manifester ou arrêté pour avoir manifesté.»

Suite à ces échanges tendus entre forces de l'ordre et avocats, à Petite-Synthe, aux abords de Dunkerque, la journaliste de RT France, Nadège Abderrazak, a tendu le micro à un des avocats grévistes, Marc Debeugny, vice-bâtonnier de Dunkerque qui rappelé les enjeux de la grève des avocats de France.

Lire aussi : Paris : mobilisation spontanée devant un théâtre où Macron assistait à une représentation

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