La permanence d'un député La République en marche à Perpignan saccagée (VIDEO)
- Avec AFP
La permanence du député LREM Romain Grau a été prise pour cible à Perpignan. Des individus ont cassé ses vitres et tenté de mettre le feu au local, alors que l'élu s'y trouvait, en marge de la manifestation des Gilets jaunes du 27 juillet.
«Comme chaque samedi matin, je travaillais à mon bureau. Ils ont brisé toutes les vitres et ont tenté de mettre le feu à la permanence. Heureusement, un voisin m'a jeté un extincteur par la fenêtre et j'ai pu arrêter l'incendie», a fait savoir à l'AFP le député de La République en marche (LREM) Romain Grau qui a vu sa permanence vandalisée à Perpignan, le 27 juillet.
La permanence du député LREM @RomainGrau prise pour cible par les #GiletsJaunes à Perpignan pic.twitter.com/hT4abvlSP9
— France Bleu Roussillon (@bleuroussillon) 27 juillet 2019
Selon lui, ils étaient une trentaine d'individus à prendre part à ce «saccage», en marge de la manifestation des Gilets jaunes, et n'ont scandé aucun slogan. La préfecture des Pyrénées-Orientales a confirmé que la permanence de Romain Grau avait été la «cible de dégradations importantes de la part de manifestants ce [samedi 27 juillet] matin».
Sur des photos transmises par le député à l'AFP, on peut voir plusieurs vitrines de la permanence ayant en grande partie volé en éclats, et une chaise à l'intérieur du local carbonisée. «Ce que je regrette, c'est que j'ai toujours reçu tout le monde à ma permanence, notamment des Gilets jaunes. Je regrette que ces gens soient venus casser au lieu d'essayer de discuter», a affirmé Romain Grau qui assimile donc les casseurs de sa permanence aux Gilets jaunes.
Le député de LREM, candidat aux municipales à Perpignan, y affrontera le député du Rassemblement national (RN) Louis Aliot. Il va porter plainte après cet incident, car «vouloir mettre le feu, c'est vouloir porter atteinte à la vie de personnes : moi-même, mais aussi tous les voisins dans l'immeuble».
Le 25 juillet, c'est la permanence de la députée LREM Barbara Bessot-Ballot à Vesoul (Haute-Saône) qui avait été prise pour cible par des agriculteurs lui reprochant d'avoir voté en faveur du traité de libre-échange entre l'Union européenne et le Canada (Ceta). Un mur de ciment d'environ 2,5 mètres avait été érigé devant la porte du local.