Lors du festival international du journalisme, le 13 juillet dans le village de Couthures-sur-Garonne (Lot-et-Garonne), une reporter de RT France a demandé à Aurore Bergé, députée LREM et par ailleurs porte-parole du parti, de s'expliquer concernant sa lutte contre les médias financés par des pays étrangers.
«Je n’ai jamais dit que c’était à moi de dire qui était journaliste et qui ne l’était pas, mais je suis députée de la République française, et fière de l’être, et par contre c’est mon choix de savoir à quel média je réponds ou non et en effet, je vous le dis clairement, comme je l’ai dit à votre rédaction un certain nombre de fois […], je considère, en tant que députée de la République française, je ne souhaite pas aller sur une télévision qui a une ligne éditoriale qui fait de l’ingérence étrangère par rapport à notre pays», a longuement expliqué Aurore Bergé.
«Je le revendique. Mon rôle de députée de la République française n'est certainement pas de légitimer une chaîne dont la ligne éditoriale est de l'ingérence dans notre pays et une volonté de discrédit de notre pays.», a-t-elle encore appuyé dans un tweet.
Depuis son lancement, RT France est la cible d’accusation de fake news et d’ingérence, des points qui n'ont jamais été démontrés par aucun de ses détracteurs. Certains représentants politiques à l’instar de Cédric O ou de Benjamin Griveaux continuent néanmoins de jeter l’opprobre sur RT France. C’est également le cas de certains médias tel que France Inter comme nous le rappelions dans une vidéo mise en ligne à la fin juin.
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