Alors que la période de dépôt de listes aux européennes a commencé ce 23 avril et doit se clôturer le 3 mai prochain, Florian Philippot, président du parti Les Patriotes, a lancé un appel à François Asselineau, président de l'Union populaire républicaine (UPR). «Moi j'aimerais qu'on puisse travailler ensemble, et voire même faire liste commune», a-t-il déclaré à une journaliste de France Inter lui demandant d'expliquer les différences entre son parti et l'UPR, qui prônent tous deux un «Frexit», une sortie de la France de l'Union européenne.
«Il nous reste quelques jours pour déposer les listes», a-t-il plaidé, faisant valoir les mérites d'une «très grosse force pour le Frexit». «Ca vaut plus que tout le reste», a-t-il encore argumenté.
Signe de la difficulté de Florian Philippot, ex-bras droit omniprésent de Marine Le Pen, à rebondir ? Depuis qu'il a claqué la porte du Front national (désormais Rassemblement national, RN) en septembre 2017, l'ex-numéro deux du Front national peine toujours à imposer son parti dans l'arène médiatique. A un peu plus d'un mois des élections européennes, le 26 mai prochain, une certaine nervosité se fait sentir parmi les petites listes, comme celle de Benoît Hamon, Génération.s.