Trois églises ont été profanées en une semaine en France
Depuis le début de la semaine, trois églises ont été profanées à Nîmes, dans le Gard, Lavaur, dans le Tarn et Houilles, dans les Yvelines. Cette dernière a même été attaquée trois fois en dix jours.
Plusieurs profanations de lieux de cultes chrétiens ont été constatées depuis le début de cette semaine dans différentes régions de France.
Le 5 février, il s'agissait d'une croix mise à terre, d'un cierge brisé et d'un début d'incendie consumant la nappe de l'autel ainsi que la crèche dans la cathédrale de Lavaur dans le Tarn.
Le bras du Christ sur une croix a également été tordu, comme pour effectuer un «dab», geste popularisé par Paul Pogba pendant la coupe du monde de football et qui consiste à placer son visage dans le pli du coude tout en pointant le ciel dans la direction opposée avec les deux bras parallèles. Selon La Dépêche, la brigade de gendarmerie de la ville a été chargée de l’enquête. Le maire de la commune Bernard Carayon a rapidement réagi sur Twitter en écrivant ce commentaire lapidaire : «Dieu pardonnera. Pas moi.»
Hier, une personne a mis le feu à l' autel d' une des chapelles de notre #cathédrale Saint-Alain de @VilledeLavaur et renversé un #Christ .
— Bernard Carayon (@BernardCarayon) 6 février 2019
Dieu pardonnera. Pas moi. #tarn#Occitaniepic.twitter.com/MfY5SEAVPQ
Le 6 février, l’église Saint-Nicolas à Houilles, dans les Yvelines, a été attaquée pour la troisième fois en 10 jours. La Vierge à l’enfant, qui ornait l’église depuis le XIXe siècle, a été brisée en mille morceaux, «complètement pulvérisée » selon la description d’un prêtre de la paroisse rapportée par le Parisien : elle est irréparable. Dix jours plus tôt, «le Christ portant sa croix a été jeté au sol dans le chœur et le siège sur lequel le prêtre s’assoie a été renversé», témoigne le même prêtre. Un acte qui a été réitéré le 1er février.
Egalement le 6 février, des dégradations ont été constatées dans l’enceinte d'une église de Nîmes, dans le Gard. «Tabernacle cassé, hosties projetées sur les murs et à terre, excréments jetés sur les murs intérieurs de l’édifice», rapporte le Parisien. Le parquet de Nîmes a ouvert une enquête confiée aux policiers de la sûreté départementale de Nîmes.
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