«Il s'est rendu ce matin. Il n'est pas un criminel, juste un Gilet jaune voulant défendre son pays, pour l'avenir de ses enfants !» : affirmant être la belle-sœur de Christophe Dettinger, Gaelle Galou a publié ce 7 janvier une vidéo dans laquelle l'ex-boxeur explique pourquoi il s'en est pris aux forces de l'ordre, le 5 janvier, sur un pont parisien, lors de l'acte 8 des Gilets jaunes.
Je suis un Gilet jaune, j'ai la colère du peuple qui est en moi
«Je suis un Gilet jaune, j'ai la colère du peuple qui est en moi [...] Je me suis fait gazer avec mon ami et ma femme, à un moment, la colère est montée en moi. Oui, j'ai mal réagi, mais je me suis défendu», explique l'ancien champion de France de boxe avant de conclure, visiblement bouleversé, sur un message adressé aux participants du mouvement citoyen : «Peuple français, Gilets jaunes, je suis de tout cœur avec vous, il faut continuer le combat pacifiquement, s'il vous plaît.»
Je suis Français, je suis fier d'être Français, je ne suis pas d'extrême gauche, je ne suis pas d'extrême droite, je suis un citoyen lambda, j'aime mon pays, j'aime ma patrie.
Replaçant son geste dans son contexte, Christophe Dettinger affirme avoir participé aux huit actes de mobilisation des Gilets jaunes. «J'ai vu la répression qu'il y a eu [...] J'ai vu la police faire mal à des gens avec des flashballs, j'ai vu des gens blessés, j'ai vu des retraités se faire gazer», confie-t-il, avant d'expliquer son implication dans le mouvement citoyen. «Je suis un citoyen normal [...] Je vois tous ces présidents, tous ces ministres, tout l'Etat, se gaver sur notre dos [...] Je suis Français, je suis fier d'être Français, je ne suis pas d'extrême gauche, je ne suis pas d'extrême droite, je suis un citoyen lambda, j'aime mon pays, j'aime ma patrie», déclare-t-il face à la caméra.
Identifié par le ministère de l'Intérieur, qui a dénoncé une attaque «lâche» contre les forces de l'ordre le 5 janvier à Paris, l'ex-boxeur s'est présenté de lui-même à la police ce 7 janvier. L'information a été révélée par le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, et confirmée par le parquet de Paris. Christophe Dettinger a été placé en garde à vue.