Des Gilets jaunes tentent de s'emparer du fort présidentiel de Brégançon (VIDEO)
Une quarantaine de Gilets jaunes ont essayé d'investir la demeure présidentielle du fort de Brégançon, dans le Var, le 27 décembre. Stoppés par les forces de l'ordre, présentes en nombre, ils souhaitent réitérer leur tentative.
Une quarantaine de Gilets jaunes ont tenté, le 27 décembre, d'investir le fort de Brégançon, la résidence d'été des présidents de la République française, après s'être donné rendez-vous sur la page Facebook «Aujourd'hui, nous allons prendre le fort de Brégançon».
«La gendarmerie est intervenue pour bloquer au niveau du hameau de Cabasson une quarantaine de gilets jaunes qui voulaient aller dans le fort de Brégançon», a fait savoir le maire de Bormes-les-Mimosas (Var) François Arizzi à l'AFP, confirmant une information de Var-Matin.
Les Gilets jaunes se sont rejoints à 15h30 dans la commune varoise avant de se diriger en voiture vers la résidence présidentielle, située sur une presqu'île.
C'est du grand n'importe quoi, pour des gens qui veulent la démocratie, il faudrait déjà qu'ils commencent par respecter la propriété des autres
À l'approche du fort, alors qu'un barrage avait été installé sur la route, ils ont tenté de le rejoindre en longeant la plage, avant d'être stoppés par les gendarmes.
De nouvelles tentatives ?
Tentant d'approcher par les bois et sur la plage, les manifestants ont finalement rebroussé chemin vers 18 heures, après avoir entonné des Marseillaise et avoir échangé pacifiquement avec les forces de l'ordre.
Le maire a fustigé certains Gilets jaunes ayant traversé des domaines privés pour tenter d'atteindre leur cible : «C'est du grand n'importe quoi, pour des gens qui veulent la démocratie, il faudrait déjà qu'ils commencent par respecter la propriété des autres.»
Le service de presse de l'Elysée s'est refusé à tout commentaire, ainsi qu'à communiquer le lieu où se trouve actuellement le président de la République. Sur la même page Facebook, un appel a été lancé pour renouveler la tentative ce 28 décembre. Selon eux, le dispositif policier signifie qu'Emmanuel Macron passe bel et bien ses vacances de fin d'année dans le Var.