France

Attaque de Strasbourg : une quatrième victime succombe à ses blessures (EN CONTINU)

Chérif Chekatt, auteur présumé de l'attaque de Strasbourg, a été abattu après 48 heures de cavale. Le bilan est passé à quatre morts après le décès d'une des victimes ayant succombé à ses blessures.

Vendredi 14 décembre

Emmanuel Macron se rendra à Strasbourg ce 14 décembre, dans l'après-midi. 

Sept personnes sont toujours en garde-à-vue actuellement et les recherches se poursuivent pour établir si Chérif Chekatt a pu bénéficier de complicité dans sa fuite, conclut le procureur de Paris.

«L'enquête ouverte des chefs d'association de malfaiteur terroristes criminels, assassinat et tentative d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste, a été étendue hier soir à la qualification de tentative de meurtre sur personne dépositaire de l'autorité publique», annonce le procureur de Paris depuis le tribunal de Strasbourg.

Les enquêteurs ont saisi sur Chérif Chekatt «un revolver ancien chargé de six munitions dont cinq étaient percutées», explique le procureur de Paris. «Ils ont par ailleurs retrouvé sur lui un couteau et huit autres munitions de calibre huit millimètres dans la poche intérieur de sa parka» annonce-t-il.

Au moment où Chérif Chekatt a compris qu'il était reconnu par les policiers, il a fait mine de rentrer dans un immeuble, explique le procureur de Paris Rémy Heitz. Lorsque les policiers ont tenté de l'interpeller, Chérif Chekatt a pointé vers eux son arme et a tiré sur leur véhicule atteignant la portière arrière gauche. Deux des trois policiers ont alors riposté, tuant le suspect, détaille le procureur de Paris.

Le procureur de Paris Rémy Heitz a expliqué que l'identification du suspect Chérif Chekatt a été possible notamment grâce au témoignages déterminants de deux riverains du quartier du Neudorf.

Rémy Heitz, le procureur de Paris s'exprimant en direct du tribunal de Strasbourg, explique les détails de la soirée du 13 décembre lors de laquelle le suspect Chérif Chekatt a été abattu.

Le procureur de Paris Rémy Heitz s'exprime du Tribunal de Strasbourg. 

Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France, a également félicité les forces de l'ordre «qui ont courageusement traqué ce barbare».

La présence de Chérif Chekatt dans la zone avait été signalée par une femme dans l'après-midi, selon l'AFP.

Le Secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre et porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux adresse également ses félicitations aux forces de l'ordre. 

L'auteur de l'attaque de Strasbourg était un «soldat» de Daesh selon l'agence de propagande citée par SITE. 

«Bravo à nos forces de l’ordre ! Nous dormirons tous mieux ce soir», a déclaré sur Twitter Marine Le Pen. 

Le maire de Strasbourg Roland Ries a félicité les forces de police «qui ont permis cette issue nécessaire». Il a en outre précisé que la décision prise en concertation avec Christophe Castaner de rouvrir le marché de Noël avait été prise avant la neutralisation du «terroriste».

«Le suspect sortait d'un immeuble et la patrouille [de police] qui passait [à cet endroit] a reconnu l'individu», a précisé Abdelkarim Ramdane, conseiller municipal à Strasbourg, sur l'antenne de RT France. 

«À 21 heures, un équipage de la brigade spécialisée de terrain, composé de trois fonctionnaires de la police nationale, a repéré un individu qui déambulait sur la voie publique.  Ils l'ont interpellé et il s'est retourné, faisant face aux fonctionnaires de police en tirant. Les fonctionnaires ont neutralisé l'assaillant», a détaillé Christophe Castaner. Et d'ajouter : «Je suis fier.»

Des riverains applaudissent les forces de police. 

Jeudi 13 décembre

Un important dispositif policier a été mis en place pour sécuriser les lieux. 

Chérif Chekatt a «tiré sur une équipe de policiers de sécurité publique qui a riposté» d'après une source policière citée par l'AFP. 

Selon une source policièreChérif Chekatt a été abattu par la police, 74 rue du Lazaret, à Strasbourg. 

Selon des informations plusieurs sources policières, Chérif Chekatt a été «neutralisé». Ces mêmes sources affirment qu'il était réfugié dans un entrepôt situé à la Plaine des bouchers, dans le quartier de la Meinau non loin du Neudorf. 

Selon Reuters, des coups de feu auraient été entendus dans un des quartiers de Strasbourg. De son côté, Le Figaro une opération de police en cours dans un autre quartier de la ville. 

«Le terroriste sera interpellé», a affirmé le patron de la place Beauvau tout en précisant que des opérations étaient en cours pour retrouver l'auteur de «l'odieuse attaque».

Le ministre de l'Intérieur a annoncé la réouverture du marché de Noël de Strasbourg pour le 14 décembre, avec un «dispositif de sécurité adapté». «Le nombre de points d'entrée sera réduit et l'ensemble du site sera mieux quadrillé», a-t-il en outre précisé.

 Christophe Castaner préside à Strasbourg une réunion autour de la sécurisation du marché de Noël.

Se référant à des sources policières, Le Figaro rapporte que les enquêteurs rechercheraient activement un véhicule  emprunté par Chérif Chekatt lors de sa fuite. Il appartiendrait à sa mère. 

Selon Les Dernières nouvelles d'Alsaceun concert en hommage aux victimes de l'attaque aura lieu ce 13 décembre à 20h dans l'église protestante Saint-Pierre-le-Jeune à Strasbourg.

Emmanuel Dupuy, président de l’IPSE, est revenu pour RT France sur le dispositif de coopération mis en place entre les forces de l’ordre françaises, allemandes et suisses. Selon lui, la France devrait accentuer ses échanges d’informations avec les pays maghrébin et le Maghreb en matière de lutte contre le terrorisme.

Selon Le Figaroune douzaine de policiers auraient effectué, vers 14h, perquisition au domicile parisien de l’une des sœurs de Chérif Chekatt. Une autre de ses sœurs aurait assisté à l'opération de perquisition. La sœur du suspect a été entendue en audition libre par les policiers.

Selon le parquet de Paris, une cinquième personne a été placée en garde à vue ce 13 décembre. D'après cette même source, il s'agit d'un individu faisant partie de l'entourage du suspect toujours en fuite, mais ne fait pas partie de sa famille. 

Les opérations menées par les forces de l'ordre sont terminées à Neudorf. Aucune interpellation n'a été effectuée.

Les chefs d'Etat on observé une minute de silence au lors du dernier conseil européen de 2018. 

Selon une source policière interrogée par l'AFP, «rien ne dit que» Cherif Chekatt se trouve actuellement dans le quartier de Neudorf. 

Le parquet général allemand a ouvert une procédure contre Cherif Chekatt selon l'AFP qui cite l'autorité en charge des affaires terroristes.

Emmanuel Macron a exprimé à Bruxelles «la solidarité de la Nation toute entière» à «l'égard des victimes et des familles» touchées par l'attaque de Strasbourg. Il a en outre affirmé que le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner retournait à Strasbourg à sa «demande».

Il «ne peut être exclu» que le fuyard soit passé en Allemagne, ainsi que l'a déclaré le secrétaire d’État à l’Intérieur, Laurent Nuñez, selon qui un «bouclage des frontières a été assuré», ainsi qu'«un bouclage périmétrique autour de la ville de Strasbourg».

Une intervention policière serait en cours dans le quartier de Neudorf à Strasbourg. 

Des images sur les réseaux sociaux montrent la présence des forces de l'ordre sur place.

Selon les informations du Parisien, trois hommes soupçonnés d’avoir participé à une expédition punitive en août avec Chérif Chekatt, terroriste présumé de Strasbourg, ont été déférés devant un juge d'instruction ce 13 décembre au matin. Deux d'entre eux, âgés de 26 et 27 ans, seraient fichés S pour radicalisation et auraient de lourds casiers judiciaires, selon cette même source. Trois autres individus ont été libérés après leurs gardes à vue.

Les mis en cause sont déférés à la cour de Strasbourg dans le cadre d'une enquête sur une opération punitive menée par la bande de Chérif Chekatt au mois d'août à Eckbolsheim (Bas-Rhin), selon le quotidien. Ils sont mis en examen pour «tentatives d’assassinats, violences aggravées et association de malfaiteurs».

C’est dans le cadre de cette affaire qu’une perquisition a été menée le 11 décembre au domicile de Chérif Chekatt et à laquelle il a échappé avant de passer à l'acte dans les rues de la capitale d'Alsace. Selon les informations du Parisien, le jeune suspect aurait été prévenu avant la perquisition et n'était pas présent au moment elle a eu lieu. 

Les trois complices présumés de Chekatt n'auraient livré aucune information susceptible de localiser ce dernier, toujours en cavale. Aucune littérature islamiste n’aurait été retrouvée aux domiciles des complices au cours des perquisitions, mais, toujours selon Le Parisien, les gendarmes de la brigade de recherches de Strasbourg, appuyés par ceux de la section de recherches, ont mis la main sur des écrits en langue arabe (des sourates) recopiés sur un cahier à son domicile. Aucun serment d’allégeance à Daesh n’a par ailleurs été trouvé.

Selon des informations de BFM TV et France info, Chérif Chekatt aurait confié au chauffeur de taxi qui l'a emmené du centre historique de Strasbourg, où il venait d'ouvrir le feu, jusqu'au quartier de Neudorf : «Tu sais ce que j’ai fait ? J’ai tué des gens.» Et de justifier son acte : «Pour nos frères morts en Syrie.»

Une troisième victime de l'attaque de Strasbourg est décédée, selon la préfecture. 

Alors qu'il avait témoigné pour LCI en se présentant en tant qu'ami de Chérif Chekatt, assassin présumé de Strasbourg, un jeune homme qui l'avait décrit comme «une personne gentille», serait revenu sur sa propre contribution médiatique, d'après une vidéo largement relayée sur les réseaux sociaux : «Je sais même pas c'est qui.»

A Strasbourg, un reporter de RT France s'est rendu à proximité du lieu de l'attaque pour rendre compte des hommages aux victimes déposés par les Strasbourgeois.

Mercredi 12 décembre

RT France a interrogé l'eurodéputée des Républicains Nadine Morano.

La police a diffusé un appel à témoins comportant une photo de Chérif Chekatt.

Interrogé par RT France, Nicolas Bay estime qu'Emmanuel Macron ne devrait pas demander aux Gilets jaunes d'arrêter de manifester.

Emmanuel Macron a décidé d'accroître la mobilisation des militaires Sentinelles, selon Edouard Philippe. «500 militaires sont venus compléter le dispositif et 1 300 viendront s'ajouter sur le terrain», a-t-il déclaré.

Interpellé par un élu LR sur la question du suivi des fichiers S, le secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Intérieur, Laurent Nunez, a défendu le bilan de la DGSI : «C'est un individu qui se livrait au prosélytisme en détention. [...] Malheureusement, il n'a jamais été détecté de radicalisation ou de velléités de passage à l'acte.»

A l'Assemblée nationale, Christophe Castaner a livré quelques détails sur la traque de Chérif Chekatt : «Nous avons pensé qu'il était réfugié à Kehl, en Allemagne [...] Le site où nous pensions qu'il était logé a été immédiatement quadrillé mais il n'était pas là.»

Prenant la parole à l'Assemblée nationale, le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, a déclaré : «720 personnes sont mobilisées pour que nous puissions intercepter cet individu.»

Minute de silence à l'Assemblée nationale : Richard Ferrand, président de l'Assemblée nationale, a invité les parlementaires à observer une minute de silence, à l'ouverture de la séance, en mémoire des victimes de l'attentat de Strasbourg. La séance des questions aux gouvernement s'ouvre ensuite.

Après l'attaque qui a endeuillé la ville de Strasbourg, le député PCF des Bouches-du-Rhône, Pierre Dharréville, a suggéré sur le plateau de LCP que le débat sur la motion de censure portée par plusieurs groupes d'opposition soit reporté «à la semaine prochaine, parce que nous pensons que dans les conditions actuelles, ce serait le mieux.»

Le bilan encore provisoire de l'attaque survenue à Strasbourg est de deux morts, une personne en état de mort cérébrale et 13 blessés, dont 6 en urgence absolue.

Selon Le Parisien, une des personnes décédées est un père de famille strasbourgeois qui était «venu pour boire l'apéro» avec sa femme et son fils. Cité par le quotidien, un serveur de l'établissement où l'homme était venu en famille, il s'agissait d'un homme de 45 ans :«Il a payé. Sa femme [et son fils sont] allés aux toilettes, et lui est sorti. [L'assaillant] est arrivé et lui a tiré dessus », avant de partir en direction d’une rue adjacente. Le quadragénaire est mort avant l’arrivée des secours, «15 minutes après» avoir été touché selon la même source.

L'autre victime décédée était un touriste né en Thaïlande.

Parmi les blessés, un peintre en bâtiment, marié et père de deux enfants, a été gravement touché père de deux enfants. Une femme des Vosges de 18 ans a également été gravement touchée. Elle a été opérée dans la nuit et serait hors de danger. Un journaliste italien de 28 ans a aussi été gravement blessé. Cette information a été confirmée par le ministère italien de la Justice auprès de l'AFP.

Donald Trump a déploré sur Twitter «une nouvelle attaque vraiment mauvaise en France», appelant en outre à renforcer les frontières américaines.

Lire aussi : Gilets jaunes : Paris demande à Trump de ne pas se mêler de la politique intérieure française

«Incontestablement, il s'agit d'un attentat», a estimé le maire de Strasbourg Roland Ries, cité par Le Figaro.

Selon la déclaration du Procureur de Paris, «quatre proches du mis en cause ont été placés en garde à vue» dans la nuit.

Chérif C. est né le 24 février 1989 à Strasbourg, il est très connu des services de police et de justice pour des faits de droits communs, dont 27 ont été versés à son casier judiciaire.

Ces faits ont été commis en Allemagne, en France et en Suisse. Chérif C. est connu des services spécialisés pour sa radicalisation, il était notamment inscrit au FSPRT et a été suivi par la DGSI.

L'assaillant a été blessé au bras par un tir de riposte, selon le procureur de Paris, puis a rejoint le quartier de Neudorf à Strasbourg en montant dans un taxi. Un échange de tirs avec des policiers s'en est suivi dans ce quartier.

Le procureur de Paris déclare que le suspect aurait crié «Allah akbar», selon certains témoins sur place.

Le procureur de Paris, Rémy Heitz, est arrivé à la conférence de presse au tribunal de grande instance de Strasbourg et a déclaré que le bilan était bien de deux morts et 12 blessés, une personne se trouvant en état de mort cérébrale.

La préfecture est revenue sur son précédent communiqué annonçant un bilan révisé à la baisse. Le dernier bilan est donc de trois morts et 13 blessés, dont huit graves. 

Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner est actuellement sur les lieux de la fusillade, à Strasbourg. 

Le procureur de Paris Rémy Heitz, dont la section antiterroriste mène l'enquête sur l'attaque de Strasbourg, tiendra une conférence de presse mercredi à 12h au tribunal de grande instance de Strasbourg, a annoncé son parquet.

Selon un nouveau bilan de la préfecture, donné à 9h30, deux personnes sont décédées et 14 ont été blessées, dont neuf gravement. 

Des images de gens fuyant le centre-ville de Strasbourg après la fusillade.

Nicole Belloubet, ministre de la Justice, a estimé qu'«à partir du moment où la section du parquet antiterroriste a été saisie, on p[ouvai]t effectivement parler d'attentat».

Par ailleurs, la ministre a estimé qu'après la fusillade de Strasbourg et au vu des réponses apportées par Emmanuel Macron aux Gilets jaunes, «le mouvement d[evai]t cesser».

Intervenant sur France Inter, le secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Intérieur Laurent Nunez n'a pas exclu que le tireur ait déjà quitté le territoire français. 

Il a en outre déclaré que la motivation terroriste de l'auteur présumé des faits ne pouvait être encore établie. Laurent Nunez a cependant rappelé que le suspect avait fait «plusieurs séjours en prison», ajoutant que «c'est à cette occasion qu'a été détectée chez lui une radicalisation mais dans la pratique religieuse».

Le bilan s'alourdit : selon un nouveau communiqué de la préfecture, l'attaque de Strasbourg a fait trois morts et 13 blessés, dont huit graves.

L'auteur présumé de l'attaque, Chérif C., était fiché S depuis 2016 et, selon Le Figaro, s'appuyant sur une source proche de l'enquête, avait été signalé par la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) lors d'un passage en prison où il s'était fait remarquer pour des violences et son prosélytisme religieux.

Chérif C. avait été condamné pour des faits graves de droit commun. Selon les informations des Dernières nouvelles d'Alsace, il aurait été condamné en 2011 à deux ans de prison, dont six mois ferme, pour une agression avec arme sur un jeune homme de 16 ans qu'il aurait blessé au visage avec un tesson de bouteille lors d'une rixe dans un centre commercial de Strasbourg.

Selon Le Figaro, Chérif C. a déjà fait l'objet de 20 condamnations. BFM TV a précisé que l'individu fréquentait les milieux islamistes radicaux strasbourgeois ; il a échappé à une perquisition à son domicile le 11 décembre au matin. Des grenades auraient été retrouvées à son domicile.

Selon une déclaration du ministre de l'Intérieur, Chérif C. est «un homme très défavorablement connu pour des faits de droit commun pour lesquels il a fait l'objet de condamnations en France et en Allemagne, et pour lesquels il a purgé ses peines.»

Interrogés par LCI, ses amis se sont dits abasourdis par la nouvelle : «C'était vraiment quelqu'un de très calme» dit l'un. «C'est une personne gentille», ajoute un autre.

Le président de la République a réagi à l'attaque sur son compte Twitter : «Solidarité de la Nation tout entière pour Strasbourg, nos victimes et leurs familles.»

Selon une déclaration du ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, le gouvernement a décidé de placer le plan Vigipirate au niveau «urgence attentat». Les contrôles aux frontières sont donc renforcés.

A Strasbourg, les mesures de confinement ont été levées et l'auteur présumé des faits, Chérif C., est activement recherché par les forces de l'ordre. 350 policiers et gendarmes sont mobilisés pour cette traque, selon un communiqué du préfet de région. Les forces de l'ordre sont appuyées par des moyens aériens, les équipes du RAID, de la BRI et de la force Sentinelle.

Le même communiqué annonce que la ville de Strasbourg sera quadrillée par les forces de l'ordre toute la journée.

Selon un communiqué du préfet de région Grand-Est et Bas-Rhin, le bilan de l'attaque est de 14 victimes, dont trois personnes décédées, cinq blessés graves et six blessés légers. 

Le président de la République effectuera un point de situation à la cellule de crise du ministère de l’Intérieur vers 00h15 en présence du Premier ministre Edouard Philippe, du Secrétaire d'Etat au ministère de l'Intérieur Laurent Nunez, du ministre de la Santé Agnès Buzyn et du ministre des Armées Florence Parly.  

Christophe Castaner fait un point sur la situation à Strasbourg avec Rémy Heitz, procureur de la République de Paris. 

La préfecture de la région Grand-Est et du Bas-Rhin maintient le bilan de la fusillade de Strasbourg à deux morts, six blessés graves et six blessés légers. Un peu plus tôt, Reuters avait établi son bilan à quatre morts.

D'après le quotidien régional Dernières Nouvelles d'Alsace, les policiers poursuivent leur traque. Les recherches seraient désormais en cours dans le secteur de la rue Tite Live, aux Poteries (dite du Hohberg). Deux militaires auraient ouvert le feu vers 19h55 avenue des Arcades. 

Le Premier minsitre Edouard Philippe active la cellule interministérielle de crise.

La circulation des tramways est actuellement interrompue afin de garantir le périmètre de bouclage, selon la préfecture du Bas-Rhin.

Selon Le Figaro, l'auteur présumé de la fusillade s'appellerait Chérif C. Il est né en 1989. 

L'auteur aurait été condamné en 2011 à deux ans de prison, dont six mois ferme pour une agression avec arme, selon Dernière Nouvelles d'Alsace. Il aurait blessé au visage dun adolescent âgé de 16 ans en le frappant avec un tesson de bouteille lors d'une rixe au centre commercial des Halles à Strasbourg.

Selon BFMTV, l'auteur présumé de la fusillade fréquenterait les milieux radicaux strasbourgeois. La perquisition serait liée à une enquête pour braquage.



L'agence Reuters avance un nouveau bilan provisoire de quatre morts et de 11 blessés. 

Les sénateurs ont observé une minute de silence en hommage aux victimes, à l'invitation du sénateur des Landes Eric Kerrouche.

Selon France 3 citant une source policière, l'auteur présumé de la fusillade serait âgé de 29 ans et natif de Strasbourg. Il devait être interpellé le matin même pour homicide. 

Il avait échappé à une interpellation à son domicile dans le quartier de Neudorf par des gendarmes. Des grenades auraient été retrouvées sur place par les gendarmes, selon BFMTV. 

«Ca ne sert à rien de te retrancher», auraient lancé des policiers au suspect qui se serait retranché dans l'immeuble situé au 5 rue d'Epinal dans le quartier du Neudorf. 

Une source policière citée par Le Figaro rapporte que l'auteur présumé est en ce moment cerné par les forces de l'ordre.

Un témoin présent à proximité des lieux évoque l'important dispositif de sécurité mis en place dans le centre-ville de Strasbourg. 

Selon une source policière citée par Le Figaro, l'auteur présumé de la fusillade est retranché rue d'Epinal. Des coups de feu viennent d'être échangés.

Le safety check de Facebook, le dispositif qui permet lors des drames d'indiquer que l'on est en sécurité, a été activé ce soir pour les Strasbourgeois.

Selon la police, «un échange de coups de feu dans le quartier où serait retranché l'assaillant» a éclaté. 

Des militaires en arme, des policiers et des véhicules de secours ont afflué vers le lieu de la fusillade. 

Le parquet antiterroriste de Strasbourg se saisit officiellement de l'enquête. 

Mardi 11 décembre

D'après des informations recueillies par France Info, une arme automatique ainsi qu'une arme blanche auraient été utilisées dans la fusillade de Strasbourg. 

Selon le ministre de l'Intérieur, l'auteur de la fusillade était connu des services de police pour des faits de droit commun. 

Selon la police et la préfecture de la région Grand-Est et du Bas-Rhin, le bilan provisoire passe à deux morts et onze blessés en urgence absolue.

Selon le quotidien régional Dernières Nouvelles d'Alsace, l'auteur de la fusillade serait fiché S pour radicalisation. Il aurait été blessé lors d'une riposte des militaires de l'opération Sentinelle. L'un d'entre eux aurait été blessé à la main. 

La «situation» est en cours d'évaluation par le parquet antiterroriste de Strasbourg.

Selon la préfecture du Bas-Rhin, l'auteur de la fusillade a été identifié. Il est toujours recherché.

Il aurait entre 25 et 30 ans et mesurerait environ 1,80 m, les cheveux noirs et vêtu d’un manteau foncé, d'après France 3.

Selon la préfecture de la région Grand-Est et du Bas-Rhin, le bilan provisoire de la fusillade est de un mort et 10 blessés. 

Emmanuel Macron envoie le ministre de l'Intérieur à Strasboug.

Une opération de police serait en cours dans le quartier de Neudorf selon le quotidien régional Dernières Nouvelles d'Alsace. Des coups de feu auraient été entendus. 

Un touriste présent sur place témoigne sur RT France. 

Selon la police, le bilan provisoire est désormais passé à un mort et neuf blessés. 

Plusieurs témoignages circulent sur les réseaux sociaux. Un internaute affirme que la situation demeure toujours confuse à Strasbourg. 

Le patron de la place Beauvau affirme suivre la situation «au centre de veille du ministère de l’Intérieur».

Une femme présente non loin des lieux où ont été entendus les coups de feu témoigne sur RT France de la panique sur place. 

Sur une autre vidéo, dont l'authenfication reste à confirmer, on peut apercevoir un agent des forces de l'ordre se déployer sur le lieu de la fusillade. 

Selon la préfecture de police de la région Grand-Est et du Bas-Rhin, un mort et six blessés sont à déplorer. 

Selon le Figaro, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, alors à l’Élysée lorsque la fusillade a éclaté à Strasbourg, a quitté précipitamment le palais présidentiel.  

Selon le maire de Strasbourg Roland Ries, le tireur serait toujours en fuite. 

Plusieurs vidéos de la fusillade circulent sur Twitter, sans que leur authenticité ne soit confirmée. 

Selon le quotidien Dernières Nouvelles d'Alsace qui cite des sources proches de la mairie de Strasbourg, le bilan provisoire serait de «cinq victimes».

Selon France Info, le plan blanc a été activé au CHU de Strasbourg. Il s'agit d'un dispositif spécifique mise en place lors d'une situation sanitaire exceptionnelle. 

En cette période de fêtes, la ville de Strasbourg avait annoncé des mesures de sécurité notamment autour du marché de Noël. La circulation et le stationnement automobiles avaient notamment été restreints.

La mairie de Strasbourg appelle les habitants à rester chez eux.

Selon le quotidien régional Dernières nouvelles d'Alsace, des coups de feu ont été tirés vers 20h ce 11 décembre dans le centre-ville de Strasbourg. Un tireur isolé aurait ouvert le feu, provoquant la panique dans les rues, comme en attestent plusieurs vidéos publiées sur les réseaux sociaux. Selon le dernier bilan du procureur de Paris Rémy Heitz, le 12 décembre à 12h au moins deux personnes sont mortes, une personne est en état de mort cérébrale et 13 autres seraient blessés, dont six graves. 

Des vidéos montrent une importante présence policière sur place. Plusieurs rues ont été bouclées.

Plus de détails à suivre...