Au lendemain de l'attaque qui a coûté la vie à trois personnes et fait 13 blessés à Strasbourg, les responsables politiques ont été nombreux à réagir sur les réseaux sociaux. Certains ont rendu hommage aux forces de l'ordre, d'autres ont mis en cause l'efficacité du fichier S, dans lequel figurait l'assaillant.
Le patron des Républicains, Laurent Wauquiez s'est ainsi demandé : «Combien d’attentats commis par des fichés S devons-nous encore subir avant d’adapter notre droit à la lutte contre le terrorisme ? Qu’attendons-nous pour enfin livrer bataille pour éradiquer l'intégrisme qui nous a déclaré la guerre ?»
Interrogée au micro de France 2, la présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen a pour sa part déclaré : «Il faut le savoir, Strasbourg est une place forte du fondamentalisme islamiste. Dans notre pays, des quartiers entiers, voire des départements entiers comme le 93, si l'on en croit les journalistes du Monde MM. Davet et Lhomme, sont aux mains des fondamentalistes...»
Le chef de file du parti Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan a également déploré le manque de moyens accordés à la lutte contre le terrorisme islamiste : «Encore un fiché S pour radicalisation ! Cette nouvelle attaque tragique nous rappelle la guerre totale que nous livrent les terroristes islamistes. Quand nous donnerons-nous enfin les moyens de la gagner ?»
Le secrétaire général du Parti socialiste, Olivier Faure a exprimé ses «pensées solidaires» : «Dans ces moments-là tout s’arrête. Nous sommes un peuple. Nous sommes une nation. Nous sommes ensemble la République face aux assassins. Pensées solidaires aux familles. Remerciements aux forces de sécurité et au maire.»
Le député de la France insoumise Alexis Corbière a dit toute sa confiance dans la police : «2 morts et 11 blessés à Strasbourg. L'horreur et la lâcheté ont frappé. Toute mon affection et ma solidarité aux victimes et leurs familles ainsi qu'aux Strasbourgeois sous le choc. Confiance dans la Police pour neutraliser au plus vite le coupable.»
Dans la soirée du 11 décembre, un homme a ouvert le feu et «semé la terreur en trois points de Strasbourg», a déclaré le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner. Selon le dernier bilan établi par la préfecture à 7h, ce 12 décembre au matin, trois personnes ont perdu la vie et 13 autres ont été blessées, parmi lesquelles huit sont pour l'heure en urgence absolue.
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