Dans le quartier de la Goutte d'Or (XVIIIe arrondissement de Paris) plusieurs migrants marocains mineurs âgés de 14 à 17 ans sont installés depuis de nombreux mois dans différents squares.
Alors que les riverains dénonçaient vols et agressions, la mairie de Paris promettait en janvier dernier d'agir, notamment en débloquant 700 000 euros pour répondre à cet afflux de jeunes marocains. RT France est retourné voir Driss El Kherchi, président de l'Association des maghrébins de France. Il estime qu'il n'y a «pas de réponse efficace apportée» aux problèmes de ces mineurs isolés.
En effet, selon lui, les services sociaux ne «sont pas suffisamment équipés, formés, pour répondre à des problématiques de jeunes marocains». Les riverains, confie-t-il, parlent de «poudrière». Ces jeunes mineurs, qui vivaient déjà dans la rue au Maroc, se droguent et sont coutumiers d'agressions et de vols dans le quartier.
Lire aussi : Elargissement du regroupement familial : un risque d'«appel d'air» ?