France

Après le clash Angot-Rousseau, Denis Baupin réclame un droit de réponse à ONPC

La passe d'armes entre Christine Angot et Sandrine Rousseau, lors de l'émission de Laurent Ruquier, s'était soldée par une crise de nerf pour l'une et des larmes pour l'autre. Qualifié d'agresseur, grand absent, l'ex-député EELV veut se défendre.

Après la violente altercation entre la chroniqueuse et écrivaine Christine Angot lors de l'enregistrement de l'émission On n'est pas couché (ONPC), le 28 septembre 2017, avec Sandrine Rousseau, l'ex-député écologiste et ancien vice-président de l'Assemblée nationale, Denis Baupin, a demandé un droit de réponse, selon L'Express. Ce dernier est notamment mis en cause dans le livre de Sandrine Rousseau, Parler (Flammarion, 2017) pour agression sexuelle. Le député estime avoir été qualifié d'«agresseur» par l'animateur, Laurent Ruquier, et demande à ce qu'une communication soit lue en plateau lors du prochain enregistrement de l'émission.

Le procureur de la République François Molins a classé sans suite les plaintes déposées par plusieurs femmes à l'encontre de l'homme politique écologiste, en raison des délais de prescription en matière d'agression sexuelle. «Il apparaît que les faits dénoncés, aux termes de déclarations mesurées, constantes et corroborées par des témoignages, sont pour certains d'entre eux susceptibles d'être qualifiés pénalement», rappelait toutefois le procureur dans un communiqué en mars 2017.

A la suite de centaines de signalements de spectateurs, dont la secrétaire d'Etat chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) a décidé d'ouvrir une instruction.

A propos du même enregistrement du 28 septembre, plusieurs médias ont rapporté que la chroniqueuse Christine Angot avait déserté le plateau avec fracas, après avoir pris pour cible Sandrine Rousseau, lui valant les huées du public. Des scènes qui n'ont pas été retenues dans le montage de l'émission diffusée le 30 septembre. La chroniqueuse, elle-même victime d'inceste lorsqu'elle était enfant, reprochait à Sandrine Rousseau de parler «au nom de toutes les femmes».

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