«La lutte doit être globale» : conférence de presse de Marine Le Pen sur le terrorisme (VIDEO)
Marine Le Pen tient une conférence qui porte sur le thème «La France face au défi terroriste». La candidate veut couper les «pompes à immigration». Et rappelle qu'elle souhaite supprimer le droit du sol.
Ce 10 avril 2017, à Paris, Marine Le Pen a déroulé ses propositions en matière de sécurité et de lutte contre le terrorisme, dans un monde qu'elle estime «dangereux», la candidate a déclaré vouloir donner plus de moyens aux forces armées et leur consacrer 3% du produit intérieur brut.
Evoquant le risque terroriste, la candidate a notamment appelé à «mettre tous les pays luttant contre le terrorisme autour de la table», dont la Russie. «Regardons le monde tel qu'il est et non tel que nous voudrions l'imaginer», a-t-elle martelé, prônant une lutte globale.
Prenant pour exemple Mayotte et la Guyane, Marine Le Pen a fustigé un «laxisme migratoire [qui] conduit à des situations terriblement difficiles». «Elles préfigurent celles que nous pourrions connaître en métropole si nous n'y prenons garde», a-t-elle ajouté, rappelant qu'elle voulait supprimer le droit du sol, ainsi que l'aide médicale d'Etat, afin de «supprimer les pompes à immigration».
Blocage moins intransigeant que prévu en #Guyanehttps://t.co/Gds2VEkEp8pic.twitter.com/0oPVzWTNGJ
— RT France (@RTenfrancais) April 10, 2017
Ne pas se «résigner» face au terrorisme
«Arrêtons avec le discours sur les réfugiés», a-t-elle exhorté, «les terroristes savent se glisser dans le flots de réfugiés pour pénétrer dans les pays qu'ils veulent frapper». «Ils sont endoctrinés, ils sont dangereux», a jugé la présidente du Front national, se disant opposée aux programmes de «déradicalisation», qui consistent à «caresser des hamsters et réciter les articles de la Déclaration des droits de l'Homme». «Nous ne devons pas nous résigner au terrorisme comme nous l'enjoignait Manuel Valls», a-t-elle martelé, «c'est indigne».
«Nous savons tous que les migrants n'ont rien à voir avec la guerre civile en Syrie [...] Ils sont des émigrés économiques», a-t-elle estimé, «avec nos 7 millions de chômeurs, nous n'avons pas les moyens de les accueillir». «Je dénoncerai les calamiteux accords de Schengen», a-t-elle promis.
Lire aussi : Mélenchon s'invite dans les sondages du second tour et est annoncé gagnant face à Le Pen