Face à la fronde, François Fillon martèle qu'il n'y a «pas de solution alternative» à sa candidature
- Avec AFP
François Fillon, de retour de la Réunion, ne pouvait pas laisser les parlementaires de son parti continuer à contester sa candidature. De retour de la Réunion, le candidat de la droite tente de préserver l'unité de son camp, tant bien que mal.
François Fillon a exclu une nouvelle fois, le 14 février, devant les députés du parti Les Républicains (LR) tout retrait de sa candidature à la présidentielle. A ses yeux, agir de la sorte «créerait une crise majeure» et il en a profité pour marteler «qu'il n'y avait pas de solution alternative», selon des participants à la réunion de groupe Les Républicains (LR) à l'Assemblée.
Un retrait engendrerait «une crise majeure» avec un risque «d'effacement» de la droite durant cette campagne présidentielle, a affirmé François Fillon lors de cette réunion où il a rejeté l'idée de réunir un bureau politique, réclamé par certains parlementaires LR, pour débattre de son retrait.
Des parlementaires LR, emmenés par Georges Fenech qui avaient conclu à «l'impossibilité de faire campagne», se sont réunis le 13 février dans la soirée afin d'évaluer les conséquences de l'affaire Fillon sur la campagne présidentielle et ses chances de figurer au second tour de l'élection présidentielle.