Des députés vallsistes appelleraient à voter Macron en cas de victoire de Hamon à la primaire
Alors que la primaire de la gauche révèle une fracture entre l'aile droite et l'aile gauche du PS, certains soutiens de Manuel Valls auraient donné la consigne de se rallier à Emmanuel Macron si leur candidat ne l'emportait pas le 29 janvier.
Selon une information de la radio Europe 1, un texte écrit par trois soutiens de l'ancien Premier ministre, les députés Christophe Caresche, Gilles Savary et François Loncle, circulerait parmi les élus pro-Valls.
Il s'agirait d'un appel à soutenir Emmanuel Macron en cas de victoire de Benoît Hamon lors du second tour de la primaire de la gauche, qui aura lieu le 29 janvier.
L'ex-ministre de l'Economie de François Hollande avait en effet refusé de participer à ce scrutin, préférant se présenter directement à l'élection présidentielle.
#Sondage : @benoithamon et @manuelvalls écrasés au premier tour de #Presidentielle2017 ?
— RT France (@RTenfrancais) 23 janvier 2017
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Alors que les débats entre Benoît Hamon et son rival Manuel Valls, qui l'accuse de faire des propositions «irréalisables», ont révélé une fracture au sein du PS, l'ancien porte-parole du PS serait conscient de la difficulté qu'il aurait à rassembler les électeurs socialistes en cas de victoire à la primaire.
Ainsi, selon la radio française, Benoît Hamon aurait lancé : «Je vais avoir un problème dès lundi [30 janvier] avec le parti, il y a un risque d’hémorragie des élus vers Macron, il faudra que j’agisse vite et fort pour enrayer ça.»
Daniel Cohn-Bendit: "Pourquoi je pourrais voter Macron à la présidentielle" https://t.co/VuTL3Oh4sx
— Catherine Adeline (@CatherineAdeli1) 27 janvier 2017
Au sein des personnalités de centre-gauche, le candidat à la présidentielle Emmanuel Macron ne récolte pas uniquement les faveurs de députés socialistes. Récemment, lors d'une conférence à Genève, l'écologiste Daniel Cohn-Bendit a confié qu'il trouvait ses propositions intéressantes. Il s'agit du seul candidat «disposant d’un programme européen» et du «seul capable de nous éviter un duel Fillon-Le Pen», a assuré l'ancienne icône de Mai 68, réputée pour ses prises de positions pro-Union européenne.