Le candidat raciste à la présidentielle Henry de Lesquen condamné à 16 000 euros d’amende
Adepte revendiqué d'une philosophie dite du «racisme positif», le président de Radio Courtoisie a été condamné pour provocation à la haine et contestation de crime contre l'humanité, après une série de tweets et de textes diffusés sur internet.
Le tribunal correctionnel de Paris a condamné Henry de Lesquen, qui s'autoproclame «candidat de la discrimination» à la présidentielle de 2017, à verser 16 000 euros d'amende de dommages et intérêts à des associations de lutte contre le racisme (dont SOS Racisme), qui s'étaient constituées parties civiles, lors de son procès pour provocation à la haine et contestation de crime contre l'humanité.
[Actu] Henry De Lesquen condamné aujourd'hui à 3 et 5.000€ d'amende pour injure et provocation à la haine raciale. SOS Racisme partie civile
— SOS Racisme (@SOS_Racisme) 25 janvier 2017
Henry de Lesquen était notamment dans le viseur de la justice pour une série de tweets publiés en 2015 et 2016, tels que «Je suis émerveillé de la longévité des rescapés de la Shoah morts à plus de 90 ans. Ont-ils vécu les horreurs qu'ils ont racontées ?», «centrée sur le rythme, la musique nègre s'adresse au cerveau reptilien», ou encore «c'est le racisme des juifs qui les a conduits au monolithisme quand ils ont privé de leurs dieux les goyims [non-Juifs] qu'ils haïssaient».
Le procureur de la République saisi suite aux propos tenus lors du banquet de #Rivarolhttps://t.co/LB3SkfxklRpic.twitter.com/S4WjRrlsMC
— RT France (@RTenfrancais) 12 avril 2016
Le parquet avait requis six mois de prison avec sursis et 15 000 euros d'amende pour ces messages et d'autres textes publiés sur la toile.
Dans un programme de campagne qu’il affiche sur son site internet, le directeur de Radio Courtoisie, qui compte environ 4 000 abonnés sur Twitter, revendique être partisan de ce qu’il nomme le «racisme positif», et qu'il définit comme un «racisme sans haine et sans reproche».